Les Femmes prédatrices : le Cas Brigitte Macron
Dans une rare interview avec Paris Match, Brigitte Macron, aujourd'hui âgée de 71 ans, revient sur sa relation controversée avec Emmanuel Macron, alors qu'il n'était qu'un adolescent de 15 ans. Elle avait 40 ans au moment des faits.
Un article de : La Femme
Publié le 29 décembre 2024
« C’était le bazar dans ma tête », a confié Brigitte Macron, aujourd’hui âgée de 71 ans, lors d’une rare interview accordée à Paris Match, où elle revient sur sa vie de Première dame de France depuis 2017. « Pour moi, un garçon si jeune, c’était rédhibitoire. Emmanuel devait partir à Paris. Je me suis dit qu’il allait tomber amoureux de quelqu’un de son âge. Ce n’est pas arrivé. »
Elle poursuit en ajoutant : « Le seul obstacle était mes enfants. J’ai pris du temps pour ne pas saccager leur vie. Ça a duré dix ans ; le temps de les mettre sur les rails. Vous imaginez ce qu’ils ont entendu… Mais moi, je ne voulais pas passer à côté de ma vie. Je ne sais pas comment mes parents, qui étaient l’exemple de la fidélité et de l’éducation, auraient vécu notre mariage. »
Ces mots, prononcés par l’épouse du président Macron, décrivent leur relation, si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi. À les lire, on pourrait presque croire à une histoire innocente, celle d’une pauvre femme en détresse que Macron, adolescent de 14 ou 15 ans à l’époque, aurait sauvé d’une vie provinciale monotone.
Mais quelle était donc cette « horreur » de vie ? Mariée, mère de trois enfants (dont l’un avait le même âge qu’Emmanuel Macron), elle jouissait d’une position confortable de bourgeoise et était professeure d’art dramatique. Aujourd’hui, entendre Brigitte Macron décrire ce qui s’apparente à un abus émotionnel et sexuel envers un mineur comme une épopée romantique, plutôt que comme une tragédie, est profondément dérangeant pour quiconque possède un minimum de décence.
Elle-même parle d’Emmanuel Macron comme d’un « enfant ». Si c’était bien un enfant, alors comment une femme de 40 ans à l’époque, aujourd’hui 71 ans, peut-elle avoir l’audace d’admettre publiquement, et avec une telle désinvolture, que le seul obstacle à cette relation révoltante avec un adolescent de 15 ans était ses propres enfants ? Comment pouvait-elle ignorer l’innocence et les conséquences pour la vie de cet élève ? Macron ne méritait-il pas d’être « mis sur les rails » et protégé, tout comme elle l’a fait pour ses propres enfants ?
En l’écoutant, il est difficile de ne pas remarquer que la seule chose qui semblait compter pour elle était « ce que je pensais ou ce que je voulais ». Elle parle exclusivement d’elle-même, de ses désirs, sans la moindre considération pour ce qui était juste ou approprié pour le jeune adolescent.
Et c’est là tout le problème. Il ne s’agit pas d’une relation de couple ordinaire, ni d’une histoire d’amour, ni d’un simple accident. Ce que nous voyons ici est l’un des cas d’abus sexuels sur mineur les plus blanchis et les plus romantisés de mémoire récente.
Ne nous laissons pas berner par les propos d’une femme qui minimise ses actes. Brigitte Macron n’était pas une victime paralysée par les circonstances. Elle était adulte, mature, et savait parfaitement ce qu’elle faisait. Elle voulait le jeune Macron et elle l’a obtenu. C’est ainsi que les prédateurs fonctionnent : ils ciblent des victimes, insistent, et finissent par les contrôler totalement.
Brigitte Macron est une pédophile et une prédatrice sexuelle. Je défendrai cette position coûte que coûte, même si mille féministes tentent de l’ériger en symbole romantisé du stéréotype « femme âgée avec un homme plus jeune ». Brigitte Macron n’est pas Cher ni Madonna. Brigitte Macron est comparable au personnage principal de Lolita, Humbert.
1. Qui est Brigitte Macron ?
On sait peu de choses sur elle, mais tout laisse à penser qu’elle est issue d’une famille riche, choyée et socialement bien placée, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui.
Brigitte Macron est née à Amiens, en France. Ses parents, Simone Pujol et Jean Trogneux, étaient les propriétaires d’une célèbre chocolaterie familiale fondée en 1872 et transmise sur cinq générations. Son enfance fut confortable et paisible, conforme à celle d’une jeune fille bien élevée fréquentant une école catholique.
Dans les années 1980, Brigitte a commencé à enseigner la littérature au Collège Lucie-Berger, à Strasbourg. Puis, dans les années 1990, elle enseignait le français et le latin au Lycée La Providence, une institution jésuite à Amiens. Que peuvent bien avoir les écoles catholiques pour attirer les pervers sexuels comme les mouches sur des excréments ? C’est précisément dans cet établissement qu’elle a rencontré Emmanuel Macron. Mais nous reviendrons sur ce point plus tard.
En 1974, Brigitte se marie à André-Louis Auzière, un banquier, avec qui elle a eu trois enfants : Sébastien, Laurence (qui était camarade de classe d’Emmanuel Macron — on ne peut qu’imaginer l’atmosphère des repas de Noël dans cette famille) et Tiphaine. La famille vivait à Truchtersheim avant de retourner à Amiens en 1991. Elle se sépare de son mari en 1994, soit seulement quelques années après avoir rencontré Emmanuel Macron, alors âgé de 13 ans.
Brigitte représente l’archétype de la mère surinvestie dans les activités scolaires : elle assiste à toutes les réunions de l’association des parents d’élèves, partage des cafés avec les autres mères, et s’inscrit à des cours de spinning ou de yoga pour entretenir sa silhouette — ou plutôt, dans son cas, pour tenter d'en avoir une.
On dit d’elle qu’elle est cultivée et élégante. Les articles en ligne regorgent de compliments sur ses qualités et louent son apparence (« une femme si âgée et pourtant si sexy »). Bien sûr, de tels articles de propagande doivent coûter une fortune, tant ils insultent l’intelligence. Certains vont jusqu’à prétendre qu’elle incarne l’épitomé du « sexy parisien ». Rendons grâce au ciel qu’Yves Saint Laurent soit décédé depuis longtemps, bien qu’il doit se retourner dans sa tombe en constatant qu’un tel « réverbère » puisse être érigé en modèle d’élégance et de beauté.
Cet homme qui a habillé Audrey Hepburn — une icône de féminité, d’élégance et de grâce, qui a consacré ses dernières années à des actions bénévoles pour aider des enfants souffrant de malnutrition en Afrique — n’a pas passé sa vie à magnifier des femmes pour qu’elles séduisent et abusent de mineurs. Sérieusement, « sexy parisien » ? Serait-ce que la mémoire de Carla Bruni, Marion Cotillard, Audrey Tautou, Juliette Binoche et tant d’autres femmes incarnant le style et la grâce a disparu des esprits des médias ?
2. Y a-t-il une petite pédophile en chaque femme ?
Emmanuel Macron avait 13 ans lorsqu’il a vu Brigitte pour la première fois et, selon ses propres mots, il a immédiatement pensé : « Je savais que je l’épouserais. » Mais peut-on réellement accorder du crédit au jugement d’un enfant de 13 ans ? À cet âge, nos rêves et décisions façonnent-ils réellement le reste de notre vie ? Bien sûr que non. Le problème fondamental est qu’ils sont ensemble depuis si longtemps qu’il devient presque impossible de discerner ce que Macron croit vraiment de ce qu’elle lui a inculqué. Dans ce type de relations, où le déséquilibre de pouvoir est flagrant, la victime finit par confondre ses pensées authentiques avec celles imposées par le dominant.
Derrière l’image soigneusement orchestrée de leur mariage se cache un immense travail de relations publiques. Aucun budget, aussi exorbitant soit-il, ne pourrait suffire à gommer les zones d’ombre de cette histoire. Et pourtant, ils ont réussi l’impensable : transformer une relation qui aurait dû être unanimement condamnée en un débat public sur les écarts d’âge dans les couples. Ce tour de force a même détourné l’attention vers des questions secondaires, telles que les dynamiques générationnelles où l’un pourrait être le parent de l’autre, ou encore le double standard qui se manifeste lorsque la femme est plus âgée que l’homme.
Certains commentateurs affirment que l’obsession pour leur différence d’âge est une manifestation de misogynie enracinée, arguant que personne ne s’émeut des couples où l’homme est beaucoup plus âgé que la femme. Mais ce raisonnement passe complètement à côté du vrai problème : la question n'est pas de savoir si Macron a des tendances sexuelles qui frôlent la nécrophilie, la question est que lorsque cette « relation » malsaine a commencé, Macron était mineur et elle une femme adulte, de l'âge de sa mère, qui exerçait une autorité sur lui en tant que professeur.
Pour apporter un peu de lumière dans cette sombre affaire, il est rassurant de savoir que beaucoup de personnes ont trouvé cette histoire troublante, voire terrifiante, ou la trouveraient ainsi si elles en connaissaient tous les détails. À l’étranger, notamment aux États-Unis, cette révélation a été accueillie avec perplexité, suscitant bien plus qu’un simple haussement de sourcil. Dans d’autres pays occidentaux, nombreux sont ceux qui ignorent les circonstances exactes. Ils savent seulement qu’elle était sa professeure, mais supposent à tort que cela s’est déroulé à l’université ou qu’ils se sont rencontrés une fois Macron adulte.
En revanche, les électeurs français, et particulièrement les femmes, semblent avoir accueilli la véritable histoire, au mieux avec une indifférence déconcertante, au pire en la plébiscitant comme une incroyable histoire d’amour.
Il semble légitime d’affirmer, avec des preuves solides à l’appui, qu’il existe un profond dysfonctionnement dans l’esprit de certaines femmes françaises, une déviation alarmante des principes fondamentaux de la décence humaine. Et cela s’étend à toute personne, homme ou femme, qui connaît cette situation et choisit de l’accepter sans la moindre remise en question.
Y a-t-il une petite pédophile en chaque femme ? Je pose la question en sachant que beaucoup la trouveront absurde, voire misogyne. Pourtant, difficile de ne pas s’interroger : ces femmes qui perçoivent cette relation comme « belle » ou « épique » ne devraient-elles pas, par précaution, se tenir à bonne distance des adolescents — disons, à au moins dix mètres — et éviter tout contact, notamment dans un cadre éducatif ou professionnel, avec des jeunes ?
Les femmes, et particulièrement celles d'âge moyen, nourrissent de nombreux fantasmes, y compris sexuels, tout comme les hommes, mais souvent de manière différente. Ce n'est pas un hasard si la littérature romantique, souvent agrémentée de contenus sexuels explicites, séduit des millions de femmes. De la saga Bridgerton à 50 nuances de Grey, ces récits fictifs, empreints de tension sexuelle, de légères perversions et de dialogues grandiloquents — qui ne pourraient sortir que de la plume d'une femme décrivant un homme —, trouvent un écho auprès de leur public. Ces romans sont, en grande majorité, écrits par et pour des femmes.
Ce sont des fantaisies légères qui, parfois, effleurent des sujets plus sérieux comme le BDSM, ou qui normalisent des comportements qu'aucune femme n'accepterait dans la vie réelle. Mais cela ne dérange pas, car dans ces histoires, les hommes sont presque toujours riches, séduisants et capables de provoquer, sans effort, un minimum de cinq orgasmes par rapport sexuel. Peu importe, alors, que l'homme soit une brute, un être toxique, un macho ou un dominant ; peu importe, car c'est un fantasme. Et au fond, très au fond, de nombreuses femmes aiment secrètement l'idée qu'un homme sur un cheval blanc ou dans une Ferrari vienne les sauver de leur routine ennuyeuse, les transforme en reines, les comble sexuellement, et les « domine » un peu, ne serait-ce qu'au lit. Dans la vie réelle, un « non » est un « non ». Mais dans 50 nuances de Grey, un « non » n'est souvent qu'une invitation à insister davantage.
Cependant, dans toutes ces fantaisies, un schéma récurrent se dessine : les hommes dominent davantage, les femmes usent de leur ruse pour séduire, et l'ensemble repose sur une tension sexuelle omniprésente et une masculinité exacerbée.
Néanmoins, un adolescent masturbateur serait incapable de maintenir une érection plus de deux minutes face à une femme qui enlève son soutien-gorge et, dans la majorité des cas, éjaculerait précocement bien avant l’échéance de ces deux minutes. Alors, qu’est-ce qui peut bien être fascinant dans une relation marquée par une telle différence d’âge ? Mon hypothèse est que beaucoup de femmes pensent que si un jeune garçon s’intéresse à elles, c’est qu’elles sont encore désirables. C’est purement une question d’ego, une quête d’empowerment féminin. C’est probablement pour cette raison que ce sujet suscite tant d’excitation chez certaines féministes : ce regard d’un adolescent, chargé de désir et d’hormones, semble leur procurer une ivresse de pouvoir unique. Ce plaisir narcissique, qu’elles tirent de ce regard de luxure, semble suffire à leur épanouissement, au point d’occulter tout sens critique. Et, d’un autre côté, nous continuons à nous enfoncer dans ces idées fausses et trompeuses selon lesquelles les femmes seraient, pour une raison mystérieuse, incapables de commettre des actes de mal avec la même froideur ou la même perversité que les hommes.
Si un homme de 40 ans avait abusé d’une fille de 15 ans qui était son élève, l’indignation serait immédiate et unanime. Personne ne douterait de l’immoralité d’un tel acte. Les adolescentes sont généralement perçues comme innocentes, pures, naïves. Si un homme franchit les limites avec elles, il devient automatiquement un monstre aux yeux de tous. Mais lorsque l’abuseuse est une femme, on entend souvent un autre discours : on parle alors d’une femme qui se serait simplement « laissé séduire ». Pourquoi ? Parce que les garçons adolescents sont supposés être moins innocents, plus actifs sexuellement. On considère qu’ils ne sont ni aussi purs ni aussi naïfs que les filles. Personne ne relève l’ironie flagrante de cette perception ? Dans chaque scénario, les femmes finissent par être décrites comme plus innocentes, passives, presque stupides — toujours les victimes, quoi qu’il arrive. Le rêve ultime du féminisme, n’est-ce pas ?
J’imagine que, lorsqu’elles affirment qu’une femme plus âgée s’est « laissée séduire » par un garçon qui pourrait être son fils, elles veulent dire qu’elle aurait succombé au charme irrésistible de l’acné juvénile et des éjaculations précoces. Ce ne serait sûrement pas parce qu’elle aurait trouvé en lui un jouet sexuel à modeler à son gré, capable de satisfaire tous les besoins d’un narcissisme infantile insatiable.
Prenons par exemple un jeune homme qui est devenu célèbre à seulement 15 ans, entrant dans un monde déjà complexe, celui de l'industrie du divertissement, et qui a été abusé par presque tous les adultes qu'il a croisés en chemin : Justin Bieber.
Bieber est un exemple très clair de la manière dont la société réagit de façons totalement différentes à un comportement inapproprié lorsque la victime est un jeune adolescent. Une simple recherche sur Internet suffit pour découvrir les preuves des abus et de la sexualisation qu'il a subis, même en public, devant des millions de spectateurs, alors qu'il n'était encore qu'un enfant de 15 à 17 ans.
En 2012, lors d'une remise de prix à l'American Music Awards, l'ex-mannequin Jenny McCarthy, 45 ans à l'époque, l'a surpris en l'embrassant dans le cou et en lui agrippant les fesses sur scène, alors qu'il recevait son prix. Justin, visiblement mal à l'aise et dégoûté, a affiché une expression qui ne laissait aucune place à l'interprétation. Lors de son discours, il a même déclaré textuellement : « Je me sens un peu violé. » À ce moment-là, il avait 17 ans. Pourtant, le public a ri et applaudi. Interrogée des années plus tard sur cet incident, McCarthy a déclaré : « Oui, je lui ai attrapé les fesses quand il est monté sur scène pour recevoir le prix. Je n’ai pas pu m’en empêcher, le gamin est une délicatesse et a un petit cul très mignon. Je l’aurais mangé tout entier si on m’avait laissé faire. »
Lors des Brit Awards de 2011, alors qu'il n'avait que 16 ans, James Corden, le présentateur de la cérémonie, un homme de plus de 37 ans, s'est approché de lui et lui a chuchoté : « Puis-je dire cela ?Penche-toi vers moi encore une fois… tu sens incroyablement bon. Quel âge as-tu ? » Dépassé par la situation, Justin n'a pu que murmurer un « merci », visiblement embarrassé, tandis que le reste des participants riaient et sifflaient.
En 2012, c'est Katy Perry qui s'est comportée de manière inappropriée envers Justin Bieber. Pendant un photocall avant une cérémonie, elle lui a touché les fesses et la poitrine, comme si elle essayait de le séduire en public. Elle a même feint de vouloir l'embrasser, posant avec lui comme si elle était sa partenaire. Justin n'avait encore que 17 ans. Bien qu'il n'ait pas semblé aussi mal à l'aise que dans d'autres cas, il reste étonnant qu'un mineur ait pu être traité de manière aussi sexualisée en public. Imaginez si les rôles avaient été inversés : une adolescente touchée et embrassée par des hommes adultes sous les projecteurs. Cela aurait-il été toléré avec autant de légèreté ?
Et que dire des 48 heures infâmes qu'un Bieber de 16 ans a passées seul avec le rappeur et producteur musical P. Diddy, en 2015 ? Cet homme, aujourd’hui accusé de crimes graves allant du trafic sexuel au viol, avait à l'époque la garde de Justin pendant deux jours et avait déclaré textuellement : « Ce sera le rêve de n'importe quel adolescent. » Nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé pendant ce laps de temps, mais il est certain qu’après cette rencontre, Bieber n'a plus jamais semblé être le même enfant innocent et joyeux qui publiait des vidéos sur YouTube. Il suffit de regarder l'évolution de ses luttes personnelles pour comprendre l'impact de ces abus. Les problèmes de Justin avec l'abus de substances, ses comportements autodestructeurs et ses troubles mentaux flagrants au fil des ans révèlent clairement des blessures profondes. Bien qu'il semble aujourd'hui avoir trouvé une certaine paix — étant marié, père et engagé dans la religion —, certaines cicatrices ne peuvent jamais être entièrement guéries, même avec du temps ou une aide psychologique.
3. Femmes prédatrices et pédophiles : un Tabou
Lorsque nous pensons à un pédophile, l’image qui nous vient en tête est souvent celle d’un homme repoussant, enfermé devant son ordinateur, se délectant d’images abjectes d’abus ou de photos à caractère sexuel mettant en scène des mineurs. Un homme qui passe à l’acte, touche ou viole des enfants. Mais la réalité va bien au-delà de ce stéréotype : les prédateurs existent sous toutes les formes et dans les deux genres.
Les études récentes révèlent que le pourcentage de femmes impliquées dans les abus sexuels sur enfants pourrait être bien supérieur aux 2 % à 5 % traditionnellement rapportés. Une étude réalisée en 1994 par Finkelhor, Hotaling, Lewis et Smith, publiée dans la revue Child Abuse & Neglect, a révélé que 86 % des auteurs d’abus sexuels étaient des hommes, tandis que 14 % étaient des femmes (Sexual Abuse in a National Survey of Adult Men and Women: Prevalence, Characteristics, and Risk Factors). Une autre étude mentionnée par l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), intitulée Sexual Assault by Women et publiée en novembre 2012, révèle que 40 % des hommes ayant été abusés sexuellement durant leur enfance rapportent que leur agresseur était une femme. Les actes d'agression sexuelle commis par des femmes incluent divers comportements : attouchements sexuels, masturbations, contacts bucco-génitaux et rapports sexuels avec pénétration. Petite particularité, les femmes prédatrices agissent rarement seules ; dans environ 50 % des cas, les femmes agresseuses ont agi en collaboration avec un homme, souvent leur partenaire.
Ces données mettent en lumière une réalité souvent négligée : bien que les abus sexuels perpétrés par des femmes soient moins fréquents que ceux commis par des hommes, ils ne sont pas inexistants. Les motivations et les dynamiques de pouvoir en jeu peuvent différer, mais les conséquences pour les victimes restent tout aussi graves. Dans de nombreux cas, ce que l’on qualifie d’« initiation sexuelle précoce » dissimule en réalité des abus impliquant violence et manipulation, avec des conséquences traumatiques affectant le développement psychosexuel du mineur. Du point de vue du genre, la société envoie des messages culturels profondément ancrés : les garçons sont censés être actifs, décidés et proactifs. Ces attentes dépassent leur simple rôle social et influencent la manière dont un garçon perçoit une situation d’abus sexuel. Les filles, en général, parviennent plus facilement à reconnaître un abus pour ce qu’il est. En revanche, les garçons, sous l’influence des stéréotypes de virilité, interprètent souvent l’abus comme une « expérience sexuelle ». Leur incapacité à se percevoir comme des victimes, passives et vulnérables par définition, est un obstacle majeur à la reconnaissance de l’abus. L’abus des femmes envers les mineurs est souvent invisibilisé, masqué par des idées associant les femmes à une bonté intrinsèque. Cette perception, souvent renforcée par des féministes, refuse d’envisager que les femmes puissent abuser de la confiance et de la proximité d’un mineur. Pourtant, selon les dernières recherches, 5 % des filles et jusqu’à 20 % des garçons sont abusés par des femmes. Il est même suggéré que ces abus sont plus fréquents que ce que l’on croit, bien que motivés par des pulsions différentes de celles des hommes.
Lorsqu'un mineur déclare avoir été victime d'abus sexuel de la part d'une femme, on tend à penser à une mauvaise interprétation des soins reçus de sa part, ou dans le cas d'un adulte qui a été victime dans son enfance, on tend à croire que ses souvenirs correspondent à des fantasmes incestueux, ou, dans le cas des Macron, que c'est simplement une histoire d'amour impossible, voire à culpabiliser le mineur de vouloir « séduire » sa professeure quarantenaire. La femme, dans tous ces scénarios, est toujours perçue comme innocente.
Selon les recherches récentes, il existe trois catégories principales de femmes abuseuses de mineurs :
- L’abuseuse initiée ou collaboratrice : elle participe à des abus initiés par un homme, souvent par crainte ou sous son influence. Ce type d’abuseuse ne passerait probablement pas à l’acte seule, même si elle en a fantasmé. On retrouve ce schéma dans des couples de violeurs ou tueurs en série, comme Ian Brady et Myra Hindley, les meurtriers de la lande. Ensemble, ils ont violé, torturé et assassiné six enfants dans les années 1960, au Royaume-Uni. Hindley a participé activement à ces crimes.
- L’abuseuse incestigatrice ou intergénérationnelle : elle agit généralement seule et cible des mineurs de sa propre famille. La majorité de ces femmes ont elles-mêmes été victimes d’abus durant leur enfance. Ce type est peu étudié, mais un épisode de la série Law and Order: SVU (saison 12, épisode 20, intitulé Totem) explore cette dynamique, montrant comment ces abus se perpétuent génération après génération.
- L’abuseuse maîtresse-amante : elle ne voit pas son comportement comme abusif et considère le mineur comme un partenaire approprié. Ces femmes sont les plus proches du pédophile masculin classique. Elles croient sincèrement être dans une relation d’amour avec le mineur et ne perçoivent rien d’impur ou de problématique dans cette relation. Elles ignorent que la sexualisation des mineurs est une ignominie, justifiant leurs actions sous le prétexte d’« amour », bien qu’il soit égoïste et destructeur. En d’autres termes, une description parfaite de Brigitte Macron.
Il est important de souligner que le débat sur l’immoralité de la relation entre les Macron n’aurait probablement jamais émergé si les rôles habituels n’avaient pas été inversés : dans ce cas, l’abuseuse est une femme et la victime, un mineur masculin. Il semble que, dans la conscience collective, la sexualisation des garçons adolescents ait été normalisée, sous prétexte qu’ils seraient, d’une certaine manière, plus sexuels par nature. Ainsi, toute notion de prédation est balayée. Si nous avions affaire à un professeur homme dans une situation similaire, l’histoire aurait pris une tournure bien différente : cet abuseur aurait été licencié, dénoncé à la police, perdant ainsi son emploi, sa réputation et toute sa vie sociale. Mais dans le cas de Brigitte Macron, après que la nature de leur relation ait été révélée, elle a continué à enseigner sans que cela ne soulève de tollé. Après tout, c’était « Roméo et Juliette », n’est-ce pas ? Cette perversion et cette permissivité devraient pourtant nous alarmer et nous pousser à nous interroger : le problème réside-t-il dans les rôles sexuels que la société impose ou dans quelque chose de profondément corrompu au cœur de la culture française ?
Le passage de l'enfance à l'âge adulte n'a pas toujours été clairement défini, et cela est indéniable. Aujourd'hui, l'adolescent est perçu comme un sujet à part entière, doté d'un statut social et politique spécifique, mais cela n'a pas toujours été le cas. La notion de jeunesse est le fruit d’un long processus historique, encore inachevé. Au Moyen Âge, par exemple, où l'espérance de vie tournait autour de 40 ans, l'idée de jeunesse différait radicalement de ce qu'elle est aujourd'hui. À l'époque, on qualifiait de « jeunes » tous ceux qui n’étaient ni enfants ni vieillards.
L'adolescence, telle que nous la concevons actuellement, représente une période charnière marquée par des transformations profondes — physiques, cognitives, sociales et psychologiques. Tout changement entraîne naturellement une « crise », et toute crise exige une « adaptation », qui peut s'opérer de manière saine ou, à l’inverse, pathologique. Considérée comme une étape du développement, l’adolescence est en réalité un phénomène culturel, un produit de la société industrielle qui a progressivement prolongé cette phase de la vie. Ce phénomène retarde de plus en plus l’entrée dans le monde du travail et l’accès à une autonomie personnelle.
Cependant, cette période, bien qu’essentielle, est aussi celle qui présente le plus grand nombre de facteurs de risque, souvent ignorés ou sous-estimés.
Les mêmes féministes qui s’indignent face aux mariages arrangés d’autrefois — où de jeunes filles, à peine adolescentes selon nos standards modernes, étaient forcées d’épouser des hommes deux fois plus âgés — n’hésitent pas à qualifier ces unions d’abus de mineurs, voire de viols. Pourtant, ces mêmes voix n’ont aucun scrupule à encenser le mariage des Macron, le présentant comme une victoire éclatante contre le patriarcat. Comme si renverser un système d’organisation publique et familiale, disparu en Occident depuis le début du XXe siècle, passait par l’inversion des rôles dans des relations abusives. Car, évidemment, si l’abuseuse est une femme, ce n’est plus un crime, mais une affirmation de la liberté sexuelle féminine. Une logique si absurde et déformée qu’elle échappe à toute tentative de raisonnement logique.
Chaque jour, des hommes célèbres comme Leonardo DiCaprio sont cloués au pilori pour leur penchant affiché pour des femmes à peine sorties de l’adolescence. Pourtant, au moins, ils ont la « décence » d’attendre que leurs partenaires soient en âge de conduire ou de voter. Certes, il y a quelque chose de pathétique dans l’incapacité d’un homme à fréquenter des femmes de son âge, soulevant des questions sur sa maturité affective. Mais, aussi critiquable que soit ce comportement, il demeure parfaitement légal. Personne n’a jamais présenté DiCaprio comme un modèle de masculinité saine, mais, à ce que l’on sache, il ne traque pas de petites écolières à la sortie des lycées catholiques.
4. Le grooming d'Emmanuel Macron
L’un des grands points d’interrogation lorsqu’on évoque le cas des Macron est de comprendre comment une femme, avec ce visage et ce corps, a pu fasciner un adolescent, habituellement très influencé par l’aspect visuel. Comment Emmanuel Macron a-t-il pu devenir obsédé par une femme qui, pour beaucoup, évoque une planche à repasser usée, la même que votre grand-mère garde dans un placard depuis son mariage il y a 50 ans ?
Cette incompréhension a alimenté des théories conspirationnistes sur l’identité de Brigitte Macron. Certains ont même avancé qu’elle n’était pas biologiquement une femme, mais un homme transgenre ayant effectué une transition. Pourtant, cette hypothèse s’effondre face à deux arguments évidents :
1. Le contexte historique et social : Brigitte est née à une époque où les opérations de réassignation de genre n’existaient pas dans leur forme actuelle. Elle a grandi dans des petites villes où un jeune garçon décidant de vivre comme une fille aurait été immédiatement remarqué, et l’information se serait propagée comme une traînée de poudre. De plus, son histoire familiale est bien documentée, sans trace d’un tel événement.
2. Des preuves biologiques et familiales : Brigitte a des enfants biologiques qui partagent ses traits physiques. Ses filles, bien que plus harmonieuses physiquement, ressemblent à leur mère. Elle a été mariée, a donné naissance à ses enfants, et des photos d’elle plus jeune, entourée de ses enfants en bas âge, sont disponibles.
Ces théories ne sont pas seulement absurdes, elles traduisent également un refus malsain d’appeler les choses par leur nom. Brigitte Macron est une abuseuse de mineurs, même si beaucoup préfèrent détourner le regard plutôt que d’affronter cette réalité. Elle n’est pas une femme transgenre. Brigitte Macron est, tout simplement, une femme laide — aussi bien extérieurement qu'intérieurement.
Elle manque de grâce, d’élégance, et sa voix vieillissante, peu agréable, renforce cette image. À 71 ans, placée à côté d’un Macron plus jeune et objectivement plus séduisant, son apparence semble encore plus décharnée. Et non, ce n’est pas machiste de le souligner ; c’est un devoir moral de mettre en lumière cette dynamique et d’ouvrir les yeux sur la réalité.
Alors, comment une femme qui n’est ni sexy ni attirante, et qui ne l’a jamais été, peut-elle rendre un jeune garçon fou d’elle ? La réponse réside dans l’usage des techniques de grooming, qui ne dépendent pas de l’apparence physique de l’abuseur, mais de sa capacité à manipuler émotionnellement sa victime. Le terme « grooming » vient de l’anglais « groom », signifiant « toiletter » ou « préparer ». Par définition, il s’agit d’un acte non violent, mais fondamentalement manipulateur.
Un exemple très médiatisé de grooming est celui de Beyoncé et Jay Z. Lorsqu’ils se sont rencontrés, elle avait 16 ans et lui 28. Jay Z a admis dans une interview que la première fois qu’il l’a vue, il s’est dit : « Elle sera mienne. » Bien qu’ils aient toujours affirmé publiquement qu’ils n’avaient commencé à se fréquenter qu’une fois qu’elle était majeure, ils évitent généralement les questions sur ce sujet et offrent des versions contradictoires. L’essentiel ici est que Jay Z, qui n’est pas un homme particulièrement attirant, a tout de même réussi à séduire la jeune et belle Beyoncé. Il est devenu le seul homme de sa vie et, selon des rumeurs persistantes, contrôle chaque aspect de sa carrière. Beyoncé, de son côté, lui a pardonné des infidélités et de nombreux affronts, tout en l’encensant comme « l’homme qui a fait d’elle une femme ». Elle le place sur un piédestal.
Un autre cas, tout aussi marquant et source de controverse, est celui d’Aaron Taylor-Johnson et Sam Taylor. Leur « histoire d’amour » a débuté en 2008, lors du tournage de Nowhere Boy, film dont elle était la réalisatrice. Aaron venait de fêter ses 18 ans, tandis qu’elle en avait 41. Un an auparavant, Sam avait demandé le divorce après 11 ans de mariage. Leur relation a progressé rapidement : en octobre 2009, ils ont annoncé leurs fiançailles à la première du film. En 2010, ils ont accueilli leur première fille, puis leur deuxième en 2012. Le 21 juin 2012, ils se sont mariés et semblent depuis vivre une vie « heureuse ». Cependant, Sam connaissait Aaron depuis qu’il avait 13 ans. Elle était amie avec sa mère, l’a aidé à obtenir son premier rôle important et, grâce à ce film, Aaron est aujourd’hui une star. Sam Taylor, tout comme Brigitte Macron ou Jay Z, n’est pas une personne particulièrement gracieuse. Concernant les accusations selon lesquelles elle aurait manipulé Aaron alors qu’il était mineur, celui-ci a déclaré : « Je suis une vieille âme, et elle est une jeune âme. »
Dans ces deux cas, la beauté ou le charisme des abuseurs ne sont pas ce qui leur a permis de garder le contrôle de leurs victimes pendant tant d’années. La clé réside dans leur capacité à prendre possession du corps et de l’esprit de leurs victimes, à s’immiscer dans leur identité même. C’est ainsi que fonctionne l’abus : une domination totale, qui rend la victime incapable de se défaire de l’emprise de l’abuseur.
Il existe des pédophiles qui trouvent leur excitation dans la souffrance infligée à leurs victimes, leur plaisir étant lié à la douleur ressentie. Mais il y a aussi d’autres types d’abuseurs, comme les abuseuses maîtresses-amantes, qui préfèrent que le mineur vienne volontairement à elles. Elles s’efforcent de paraître innocentes, comme si tout s’était passé par accident. Elles refusent d’assumer leur responsabilité, incapables d’affronter la réalité : elles sont des monstres, profondément malades.
5. Le grooming : un processus soigneusement planifié
Le lien malsain entre une abuseuse et sa victime ne se construit pas du jour au lendemain. Le grooming est une manipulation subtile et méthodique par laquelle l’abuseuse gagne progressivement la confiance de la victime pour établir une relation de dépendance totale. L’objectif est de rendre la victime vulnérable et attachée, facilitant ainsi l’abus.
Ce processus se retrouve dans le cas d’Emmanuel Macron. Qui n’a jamais remarqué comment il semble toujours suivre Brigitte comme un petit chien ? Comment elle semble même décider du rythme de leurs pas ? Son attention à son égard dépasse la protection normale d’un homme envers la femme qu’il aime. Macron dépend d’elle depuis ses 14 ans, et cette dépendance n’a jamais cessé.
Les phases du grooming : Un plat qui se mijote à feu doux
Le grooming, à l’instar d’un plat mijoté, demande du temps et de la patience. Se précipiter risquerait d’effrayer la victime. Voici les principales phases :
- Le contact initial : L’abuseuse établit un lien avec sa victime. Dans le cas de Macron, cela a été simple : il était un élève de Brigitte, et leurs interactions étaient normalisées par leur relation professeur-élève. Chaque moment volé semblait entrer dans le cadre d’une relation professionnelle.
- Gagner la confiance : L’abuseuse flatte et accorde une attention particulière à sa victime. Brigitte ne manque jamais, dans ses interviews, de souligner à quel point Macron était brillant, intelligent et mature pour son âge. Macron, lui, affirme qu’elle a fait ressortir le meilleur de lui-même. Imaginez-vous à 13, 14 ou 15 ans : un adulte, que vous respectez et admirez, vous écoute, vous flatte et vous fait sentir spécial à une période où l’on se sent souvent mal compris. L’effet est puissant. Si une critique peut détruire l’estime de soi d’un adolescent, combien plus un bombardement d’amour et d’adulation peut-il façonner sa perception ?
- La désensibilisation : Une fois la confiance gagnée, l’abuseuse introduit graduellement des thèmes sexuels dans leurs échanges, normalisant ces discussions pour créer un environnement où le mineur se sent en sécurité. Macron était mature, n’est-ce pas ? Il pouvait « comprendre » les problèmes d’une femme mûre, son insatisfaction conjugale, ses frustrations. Brigitte elle-même a déclaré : « Je ne voulais pas passer à côté de ma vie. » Et une vie, selon elle, est mieux vécue avec de la chair jeune et fraiche, qu’avec celle d’un mari vieillissant. À cet âge, un garçon de 15 ans est curieux, plein de fantasmes. Brigitte n’a fait que nourrir ces fantasmes.
- Le passage à l’acte : À ce stade, un dérapage se produit. Quelque chose qui, selon l’abuseuse, est « inévitable » en raison de la force de leur connexion. Elle justifie l’acte comme une conséquence « naturelle » de leur lien. Mais cette phase est souvent accompagnée d’une manipulation émotionnelle visant à maintenir le contrôle.
- La manipulation émotionnelle : L’abuseuse feint la résistance, disant que ce qui s’est passé est une erreur, qu’il serait impossible d’aller plus loin. Pas à cause d’un manque de sentiments, mais à cause des « autres ». Ce sont eux, la société, l’ennemi qui ne comprendrait pas leur amour. À ce stade, le mineur commence à se battre pour cette relation, croyant fermement qu’il s’agit du véritable amour. Emmanuel Macron, par exemple, a écrit des lettres à Brigitte, lui jurant un amour éternel et promettant qu’il reviendrait pour elle. À ce stade, l’abuseuse n’a plus à agir : elle peut profiter de l’adoration qu’elle a suscitée chez sa victime.
- Le contrôle total
Une fois la dépendance installée, la victime est enfermée dans une dynamique où elle se bat pour défendre l’abuseuse. Cette dernière, en retour, agit comme si elle se sentait coupable, mais pas pour le mal qu’elle a causé au mineur. Non, sa culpabilité tourne autour des risques pour sa réputation et son image. Cette dynamique fait que le mineur devient à la fois sa victime et son défenseur, enfermant la relation dans un cycle où la dépendance et la manipulation sont totales.
Cette relation immorale peut rester cachée et, dans de nombreux cas, personne ne le saura jamais, mais ce ne fut pas le cas avec les Macron.
Grâce à une dernière biographie, écrite il y a quelques années, Emmanuel Macron: Un jeune homme si parfait, d'Anne Fulda, nous savons que les parents de Macron croyaient que leur fils sortait avec la fille de sa professeure Brigitte, Laurence, jusqu'à ce que la vérité éclate par l'intermédiaire d'un ami de la famille. Ce n'était pas la fille, c'était la mère. Leur fils, âgé de 15 ou 16 ans, entretenait une relation avec une femme de plus de 40 ans.
Choqués par la relation, les parents Macron ont retiré leur adolescent de l’école. Spoiler alert : cela n’a servi à rien, car ils se sont révélés être un couple de parents négligents, incapables de prendre des mesures efficaces pour protéger leur fils. Bien que j’aimerais croire que leurs déclarations ultérieures aient été influencées par des contrats de confidentialité ou des pressions extérieures, la réalité laisse planer de sérieux doutes quant à leur discernement.
Sa mère, Françoise Noguès-Macron, a déclaré : « Nous ne pouvions pas le croire. Ce qui est clair, c’est que lorsque Emmanuel a rencontré Brigitte, nous ne pouvions pas dire : "C’est génial". » Mais elle a ajouté : « Ce qui m’importait, ce n’était pas le fait qu’il ait une relation avec Brigitte, mais qu’il soit en vie et qu’il n’y ait pas de problèmes. »
Quelqu’un remarque-t-il ce qui manque ici ? Je vais vous le dire : le bon sens. Cette réaction n’a rien de normal pour une mère confrontée à une telle situation. Quelles acrobaties mentales faut-il réaliser pour ne pas être perturbée par l’idée que son fils, adolescent, puisse entretenir une relation sexuelle avec une femme de 40 ans ? Quel genre de mère êtes-vous pour accepter cela ? Quel genre de perversion ou d’aveuglement peut conduire à tolérer une relation aussi indécente ? Où est votre instinct maternel ?
« Qu’il n’y ait pas de problèmes. » Vraiment ? Pas de problèmes ? Hormis le fait que votre fils soit victime de grooming, d’abus sexuels et émotionnels par une femme bien plus âgée ? Votre fils, un garçon brillant, âgé de 15 ans, avec un avenir prometteur devant lui ? Non, la priorité semblait être de préserver l’image de la famille et d’éviter les ragots. Que votre fils soit violé, tant que cela reste secret, tout va bien. Une telle permissivité ne témoigne pas seulement de négligence parentale, elle révèle un profond mépris pour son propre enfant. Cela fait d’elle non seulement une mère défaillante, mais également un être humain moralement condamnable.
Apparemment, en réalisant que l'affaire ne serait pas une phase passagère, la mère a eu une conversation avec son fils, Emmanuel (elle a au moins essayé quelque chose) où elle lui a dit textuellement : « Tu ne le vois pas ? Elle a vécu sa vie. Mais elle n'aura pas d'enfants avec toi. »
Quel genre de conversation honnête une mère peut-elle avoir avec son fils dans une telle situation ?Qu’est-ce que cela peut bien faire à un adolescent de 15 ou 16 ans de savoir s’il aura ou non des enfants ?Normalement, à cet âge, ces sujets ne les concernent pas et ils n’y accordent aucune importance. Et pourquoi même discuter de cela ? Si c’était mon fils, je ne me serais pas contentée de parler : je serais allée chez Brigitte et j’aurais traîné son visage de momie desséchée sur le sol jusqu’à ce qu’il saigne. Nous parlons de votre petit, de votre enfant.
On ne peut pas raisonner avec un garçon de 15 ans complètement sous l’emprise de son abuseur. C’est comme s’il faisait partie d’une secte : tout contact avec l’abuseur doit être coupé, l’enfant doit être envoyé en thérapie, et il faut lutter avec acharnement pour exposer publiquement l’abuseur. Sinon, ce lien toxique ne sera jamais brisé.
Le père d’Emmanuel Macron, Jean-Michel Macron, n’a pas eu une meilleure réaction. Il a révélé qu’il avait « failli tomber de sa chaise » en apprenant l’identité de l’amante de son fils. Amante ? Son fils adolescent ?Les adolescents de 15 ans, en France, ont-ils des amantes ? Jean-Michel a ajouté : « Lorsqu’Emmanuel a rencontré Brigitte, nous n’avons certainement pas dit : Quelle merveille ! »
Mais quel genre de famille est-ce ? « Merveille ? » Allez, ne me faites pas rire. Cette femme avait le même âge que votre épouse. Vous saviez bien ce que cela impliquait, et pourtant, vous avez permis que votre fils, votre enfant, ait une relation sexuelle avec une femme quadragénaire. Quelle absurdité !
Quel univers parallèle les Macron habitaient-ils ? Suis-je la seule à ne pas comprendre leurs réactions ? Être de la petite bourgeoisie française vous fait-il davantage craindre le scandale que les conséquences irréversibles qu’un tel abus peut avoir sur votre enfant ?
Pour couronner le tout, ces parents soi-disant « choqués » se sont réunis avec Brigitte pour lui demander de ne plus revoir leur fils avant qu’il ne soit majeur. Sa réponse ? Avec un dédain glacial, elle aurait déclaré qu’elle « ne pouvait rien promettre ».
Elle ne pouvait rien promettre ? Si j’avais été la mère de Macron, à ce moment-là, je l’aurais tuée de mes propres mains. Comment ose-t-elle parler ainsi aux parents de sa victime, avec un cynisme pareil ? Et vous osez dire que cette femme n’est pas une abuseuse ? Une femme qui, en toute conscience, a traîné ce jeune garçon dans une relation répugnante, et qui, une fois découverte, s’est défendue comme si elle venait simplement de bruler un feu rouge. Il n’existe pas de mots pour la décrire. C'est abuseuse du type « maîtresse-mère », convaincue non seulement d’avoir raison, mais aussi de son propre rôle de victime.
Quant à la grand-mère maternelle de Macron, Manette, elle remporte la palme de la plus dérangée. Françoise Nogues-Macron se souvient : « Ma mère, qui n’aurait jamais toléré une telle situation pour ses propres enfants, s’est montrée beaucoup plus ouverte et tolérante envers les relations amoureuses de ses petits-enfants. »
Sérieusement ? Les grands-mères peuvent être plus compréhensives pour des tatouages ou des piercings, mais certainement pas pour des quadragénaires qui touchent sexuellement leurs petits-enfants.
Où sont passés les règles du bon sens et de la décence humaine ? Sont-elles inexistantes en France ?
6. Ce qui commence mal, fini mal
De nombreuses voix ont préféré fermer les yeux et les oreilles face à cette situation aberrante, sous prétexte que « tout s’est bien passé : ils semblent heureux, ils sont mariés, Macron est un homme qui a réussit, et cette situation n’a pas été un traumatisme pour lui ». Ma réponse à cela est simple : comment savons-nous que cela n’a pas été un traumatisme pour lui ?
C’est là que réside l’erreur de beaucoup : ils tendent à croire qu’une victime d’abus doit nécessairement sombrer dans des comportements autodestructeurs, comme la toxicomanie, la promiscuité, les tendances suicidaires ou d’autres troubles mentaux visibles. Ces personnes pensent qu’une victime ne pourrait jamais devenir banquier, ou président. Pourtant, cette réaction autodestructrice, comme celle que l’on a observée chez des enfants stars tels que Justin Bieber, n’est qu’un des nombreux masques qu’une victime peut porter pour survivre.
La différence entre Bieber et des cas de réussite personnelle comme Beyoncé, Aaron Taylor-Johnson ou Emmanuel Macron, c’est que Bieber n’a pas subi un processus de grooming : il a simplement été abusé. En revanche, Macron, tout comme Beyoncé ou Aaron, a été « pris en charge » par son abuseur. Ces abuseurs ne cherchaient pas la violence brute : ils voulaient modeler leurs victimes, les transformer en leur fantasme personnel. Jay Z a fait de Beyoncé sa déesse, une femme belle, talentueuse, célèbre, et totalement fidèle. Sam Taylor-Johnson a façonné Aaron en mari sur mesure. Quant à Brigitte, elle a eu son étudiant appliqué, un homme obéissant, un petit soldat qui la flatte, nourrit son narcissisme, et lui donne l’impression d’être jeune.
La quête de perfection, le besoin de se démarquer, le succès excessif : tout cela n’est qu’un autre masque. C’est une tentative de reprendre le contrôle de leur vie, surtout si la victime reste sous l’emprise de son abuseur. Macron n’est pas celui qu’il aurait pu être s’il avait eu une adolescence normale. Il est celui que Brigitte a façonné.
Un exemple poignant de la manière dont le grooming et les abus peuvent détruire la vie d’un adolescent, tout en laissant des cicatrices irréversibles à l’âge adulte, se trouve dans le livre d’un britannique, Joe Gibson, intitulé Seventeen: A Coming of Age Story. Il y raconte comment les abus de sa professeure ont marqué sa vie à jamais. Bien qu’il soit aujourd’hui un adulte fonctionnel, il témoigne de tout ce qui a été perdu : Les étapes manquées, les expériences non vécues qui ne reviendront jamais.
Il écrit :
« En tant que victime de ce type de relation, qui était légale à l’époque, je peux témoigner de la vulnérabilité des adolescents, et je suis la preuve vivante des effets pernicieux et durables de la manipulation et du déséquilibre de pouvoir. Cela ne signifie pas que les adolescents sont totalement innocents. Les adolescents possèdent des niveaux de confiance qui les poussent à prendre des risques. En fait, les scientifiques ont démontré que les esprits adolescents sont susceptibles de prendre des risques. Je soutiens que c’est précisément ce manque de développement qui en fait des proies faciles. Aussi persuasif qu’un adolescent puisse être, il reste un enfant. Et, si cet enfant étudie encore avant l’âge de 18 ans, alors une relation avec son professeur est illégale, et ce depuis 2001. L’angoisse qui entoure l’abus de pouvoir d’un homme plus âgé envers une adolescente, avec toutes ses ramifications, y compris la menace de grossesse, est horrible. En comparaison, il peut sembler qu’un garçon n’a pas grand-chose à perdre, mais l’impact à long terme peut être tout aussi préjudiciable. Chaque jour, je me souviens de ce que j’ai perdu il y a 30 ans, de ce que je n’ai pas fait, expérimenté ou vécu. Dans mon cas, il n’y a pas eu d’intervention, mais, comme dans le cas des Macron, les interventions ne fonctionnent pas toujours. »
Joe Gibson a raison : les interventions ne fonctionnent pas toujours. À Emmanuel Macron, cet adolescent de 14 ou 15 ans, le système, ses parents, et chaque personne qui idéalise cette relation ont failli. Joe Gibson portera peut-être toujours les souvenirs de son traumatisme, mais au moins, il est libre. Macron, lui, ne saura jamais ce que cela signifie.
Pendant des décennies, la France a fonctionné sans âge de consentement sexuel clairement défini, une exception notable parmi les pays occidentaux. Ce n’est qu’en 2021, après des années de débats, qu’elle a fixé cet âge à 15 ans grâce à la loi du 21 avril 2021. Cette loi a marqué une avancée majeure en matière de protection des mineurs, notamment en instaurant une présomption irréfragable de non-consentement pour les mineurs de moins de 15 ans. Désormais, toute relation sexuelle entre un adulte et un mineur de moins de 15 ans est automatiquement qualifiée de viol, sans que l’adulte puisse invoquer le consentement de la victime.
Jusqu’à l’adoption de cette loi, l’absence d’une limite claire avait conduit à des situations absurdes. En 2017, par exemple, un homme de 30 ans (22 ans au moment des faits) a été acquitté du viol d’une fillette de 11 ans parce qu’il n’a pas été prouvé qu’il y avait eu violence ou coercition — des conditions alors nécessaires pour caractériser un viol. En l’absence d’un âge minimum de consentement sexuel, il était juridiquement impossible de le condamner pour ce crime. Source : https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/11/11/une-cour-d-assises-acquitte-un-homme-accuse-d-avoir-viole-une-fille-de-11-ans_5213592_1653578.html
Dans la plupart des pays occidentaux, l’âge de consentement sexuel est fixé depuis longtemps entre 15 et 16 ans, et certains pays, comme l’Islande, l’ont même établi à 17 ans. Ces limites, en place depuis des décennies, traduisent une volonté croissante de protéger les mineurs contre l’exploitation et les abus. Pourtant, la France a tardé à adopter des mesures similaires, laissant des milliers d’enfants et d’adolescents vulnérables aux abus, légalisés sous le prétexte de flous juridiques.
7. Une vie gâchée
Ce qu’il n’a jamais fait, jamais expérimenté, jamais vécu… Voilà la véritable tragédie de cette histoire. Au-delà des campagnes médiatiques savamment orchestrées, des jeux d’intérêts politiques, des flashs des appareils photo et des sourires parfaitement étudiés, qu’importe que Macron soit président, qu’il fréquente les plus grands leaders mondiaux ou qu’il prenne des décisions qui impactent des millions de vies ? Tout cela a-t-il vraiment un sens s’il n’a jamais eu l’opportunité de vivre, d’expérimenter et de ressentir ce que beaucoup considèrent comme les étapes fondamentales de la jeunesse ?
Comme le souligne Joe Gibson, les jeunes garçons ont ce désir naturel de prendre des risques. C’est une étape essentielle du développement, une manière de grandir et de se découvrir. Mais Macron n’a jamais connu ces premiers émois partagés avec une fille de son âge : le frisson d’un frôlement innocent, le baiser maladroit qui reste gravé dans la mémoire, l’excitation fébrile avant un rendez-vous avec la personne qu’il aimait secrètement. Il n’a jamais ressenti cette hésitation mêlée de courage lorsqu’il aurait glissé une main sous un soutien-gorge pour la première fois, ou vécu cette première relation sexuelle imparfaite mais sincère, marquée par l’innocence et la naïveté de l'âge.
Ces souvenirs, même dans leur maladresse, sont les pierres angulaires d’une jeunesse normale. Macron, lui, en a été privé. Il n’aura jamais d’enfants biologiques, ne connaîtra jamais le bonheur d’être père ou de construire un avenir familial. À la place, il est confiné au rôle de « beau-père » de trois enfants qui, pour certains, ont presque son âge. Et cela, c’est censé être de l’amour ? Une relation saine ? Une relation équilibrée ? Non, c’est une relation qui prend toujours plus qu’elle ne donne, laissant un vide que rien ne pourra jamais combler.
Qu’on ne se méprenne pas : il est tout à fait possible de tomber amoureux à 13 ans d’une fille et de rester avec elle toute sa vie. Grandir ensemble, mûrir à deux, bâtir une existence commune… Mais le drame de cette situation ne réside pas dans le fait que Macron soit tombé amoureux si jeune. Le véritable drame, c’est qu’on lui a volé la chance de vivre une relation équilibrée, avec une femme de son âge.
Physiquement, Macron est un homme adulte. Mais émotionnellement, il reste ce garçon de 14 ou 15 ans, emprisonné dans le rôle que son ancienne professeure lui a imposé. Le traumatisme est là, enfoui sous des couches épaisses de déni. Après tout, nous nous racontons tous de petits mensonges pour affronter le quotidien. Macron, lui, se raconte des mensonges bien plus lourds.
« Ils sont heureux », disent certains. Mais le sont-ils vraiment ? Qui peut savoir ce qui se passe derrière les portes closes de leur chambre ? Peut-être ne le saurons-nous jamais. Ce qui est certain, c’est que ses parents n’ont jamais su briser la toile collante et toxique que Brigitte a tissée autour de lui. Même lorsqu’il a été éloigné à Paris, il lui écrivait des lettres d’amour, lui jurant fidélité. Le temps a passé, mais les griffes de Brigitte sont restées profondément ancrées en lui.
L’abus prolongé a des effets dévastateurs sur l’estime de soi. Il est fort probable que Macron lutte contre une faible estime personnelle, nourrie par les messages manipulateurs que son abuseuse a semés en lui. En brisant son sentiment de sécurité intérieure, elle a laissé une empreinte indélébile. Même s’il vit dans un déni permanent, une part profonde de lui sait que quelque chose cloche, que cette relation n’a jamais été naturelle. Nos instincts sont toujours là, enfouis sous la surface, même lorsque nous choisissons de les ignorer.
Mais après tant d’années, Brigitte est devenue une experte de la manipulation. Elle contrôle Macron comme un marionnettiste tire les ficelles pour animer sa poupée. Macron lui appartient en corps, en esprit et en âme. Il est possible qu’il ne parvienne jamais à se libérer totalement de son emprise. Et, lorsque Brigitte mourra — car elle le précédera inévitablement —, je ne serais pas surprise que Macron, face à ce vide insupportable, soit tenté de mettre fin à ses jours.
8. Le déni comme outil de la dissociation
Très probablement, même après avoir exposé Brigitte Macron comme l’abuseuse, manipulatrice et méprisable qu’elle est, elle continuera à bénéficier de défenseurs. Pour certains esprits bornés, et surtout pour un grand nombre de femmes, Brigitte n’a absolument rien fait de mal : c’est simplement « le cours naturel de la vie ». Être une femme lui confère, à leurs yeux, un privilège quasi intouchable : l’immunité morale, l’incapacité supposée de causer le mal. Elles refusent d’admettre une vérité dérangeante : la dépravation n’est pas l’apanage du masculin. Elle est une déviation universelle, une faillite du comportement humain sain qui transcende les genres.
Nous vivons dans un monde de fantasmes, où des millions de femmes se proclament « féministes » tout en collaborant avec des comportements répréhensibles et en excusant même des crimes, simplement parce que leur auteur est une femme. Cela doit être très confortable de voir le monde en noir et blanc : les femmes sont innocentes, les hommes coupables.
Mais inutile de plonger dans un univers imaginaire pour trouver des défenseurs de Brigitte Macron : le monde réel en regorge. Ses propres enfants figurent parmi ses plus fervents avocats. Selon eux, « nous ne devrions pas la juger, notre mère n’a rien fait de mal ». À leur décharge, il faut reconnaître deux choses. Premièrement, ils ont grandi sous l’influence directe de cette femme, et il est difficile d’imaginer quelle vision déformée de la vie et de la morale ils ont pu développer. Deuxièmement, même les enfants des pires criminels défendent souvent leurs parents. L’histoire regorge d’exemples frappants, comme celui de la fille du tristement célèbre tueur en série BTK Strangler, Dennis Rader. Pendant des décennies, il a semé la terreur aux États-Unis avec ses perversions, ses viols et ses meurtres. Pourtant, après la révélation de ses crimes, sa fille et d’autres proches ont insisté sur le fait qu’il était un père aimant, un chrétien dévot et un membre actif de sa paroisse.
Les plus grands monstres se dissimulent souvent derrière les masques les plus travaillés. Les prédateurs agissent là où ils se sentent à l’aise, là où ils ont gagné la confiance de leur entourage – et les abuseurs sexuels de mineurs n’échappent pas à cette règle.
Pour beaucoup, les garçons adolescents, avec leur énergie débordante et leurs hormones en ébullition, semblent moins innocents que les filles du même âge. Mais céder à ce stéréotype est une grave erreur. L’innocence d’un garçon de 15 ans mérite autant de respect et de protection que celle d’une fille. L’abus, peu importe le sexe de la victime, laisse toujours des blessures profondes et durables.
Un enfant reste un enfant, et il mérite de grandir à son propre rythme. Nous restons des primates au fond de nous-mêmes, animés par un instinct primaire : protéger ce qui est petit, innocent et sans défense. Macron, face à sa professeure, était sans défense. Et personne n’a été là pour le protéger.