La cas Donald Trump : une Bataille contre la Désinformation
Donald Trump, élu 47ᵉ président des États-Unis, réalise un retour historique à la Maison-Blanche, marquant l'un des plus grands comebacks politiques de l'histoire américaine.
Un article de : La Femme
Publié le 30 novembre 2024
Si vous interrogez quelques passants au hasard dans la rue sur leur opinion concernant Donald Trump, il est fort probable que leurs réponses oscillent entre haine et mépris. En leur demandant ensuite pourquoi ils nourrissent une telle aversion, ils évoqueraient probablement un trio de raisons : « C’est un homme mauvais ou un psychopathe, un criminel, un raciste ». Si vous insistiez pour obtenir un exemple précis soutenant leur opinion, je parie que la plupart seraient incapables de fournir une explication concrète, se contentant de dire qu’ils ont entendu ou lu quelque part ces informations, ou répétant simplement, comme des perroquets, les idées largement diffusées sur Internet concernant Donald Trump.
Aux États-Unis, la droite a baptisé ce phénomène le Trump Derangement Syndrome, une réaction névrotique sans fondement apparent chez le citoyen moyen, nourrie par la répétition constante d’un portrait déformé de sa personne. La dissonance cognitive est si profonde qu’elle crée une incapacité à reconnaître même la plus petite possibilité que Donald Trump puisse accomplir quelque chose de positif. Selon les réactions observées sur Internet de la part de citoyens, politiciens, célébrités et animateurs de talk-shows, ce syndrome semble atteindre son paroxysme.
En tapant simplement « Trump » dans n’importe quel moteur de recherche, vous serez immédiatement submergé par une avalanche de nouvelles négatives à son sujet, et ce, non seulement en anglais, mais dans presque toutes les langues. Comment cela est-il possible ? Dans un monde qui se targue d'offrir un accès illimité à toutes les informations, en tout temps et en tout lieu, comment expliquer qu'il n'existe qu'une seule ligne de pensée, de réflexion et d'opinion sur une figure aussi célèbre et controversée ?
Cela peut sembler exagéré, mais il est profondément inquiétant qu’une campagne de haine et de déshumanisation aussi massive puisse être orchestrée contre un individu qui, en réalité, n’a commis aucun crime contre l’humanité. Plus troublant encore, cette campagne parvient à se maintenir dans le temps. L’adage bien connu, « Un mensonge répété mille fois devient une vérité », trouve ici une application flagrante. Bien que citer un personnage aussi sinistre que Goebbels puisse sembler inapproprié, il faut reconnaître qu’il excellait dans l’art de manipuler les masses. Ses réflexions sur la propagande ont aujourd’hui une résonance effrayante dans la manière dont nous consommons les « informations », souvent transformées en propagande au service des puissants.
Goebbels n’a pas inventé la propagande, mais il l’a perfectionnée et en a codifié les principes, allant jusqu’à élaborer un décalogue pour garantir que son œuvre puisse être reproduite. Cette approche n’a pas été exclusive à son régime : les Soviétiques l’ont également adoptée, tout comme pratiquement tous les régimes totalitaires, qui ont développé leur propre machine de propagande à des échelles variées.
Depuis les premiers grands royaumes et empires, les détenteurs du pouvoir ont toujours su façonner des « narratifs » officiels pour manipuler les masses. Ces récits servaient à redorer leur image après un faux pas, à justifier une guerre ou simplement à orienter les esprits dans la direction désirée. Tout gouvernement a besoin d’une histoire pour affermir son autorité : certaines sont anodines, d’autres bien plus sombres.
Un exemple emblématique est celui de l’Empire romain sous le règne de Néron. Après le grand incendie de Rome, un narratif habilement construit accusait les chrétiens, considérés à l’époque comme des ennemis internes, d’être responsables de la catastrophe. Ce stratagème permettait non seulement à Néron de détourner les critiques à son encontre, mais aussi de justifier une persécution systématique de cette communauté.
Cependant, jamais dans l'histoire une campagne de propagande d'une telle envergure n'avait été dirigée contre un seul individu. Dans notre monde interconnecté, cette propagande prend une dimension globale, se fondant sur un mélange évident de mensonges et de demi-vérités, et s'appuyant sur l'ensemble des médias traditionnels. Paradoxalement, ce sont les médias alternatifs, notamment les réseaux sociaux — autrement dit, le peuple lui-même — qui se dressent comme le principal rempart contre cette propagande déguisée en information légitime.
Règle 1 : La presse est l’échiquier sur lequel joue le gouvernement
Les croisades de la presse contre le pouvoir semblent aujourd'hui relever d’un lointain passé. Imaginez un instant que des événements similaires à ceux du scandale du Watergate se reproduisent : est-il plausible que la presse se batte pour les révéler ? Non, au contraire, elle fera tout pour les étouffer, et protégera le pouvoir en place.
Pour comprendre ce qui est arrivé aux médias et pourquoi le monde entier semble avoir reçu le même récit au sujet de Donald Trump, au point de le transformer en un Hitler 2.0, il faut remonter à 2008. C’est à cette époque, avec l’essor d’Internet et de l’information en ligne, que les biais ont commencé à devenir flagrants, adoptant une tournure ouvertement manipulatrice.
Le manque de financement a directement influé sur la nature des informations relayées. Informer ne suffisait plus : il fallait générer du trafic et stimuler des réactions immédiates, souvent explosives. Cela a conduit les médias à délaisser l’information objective au profit de contenus visant à susciter des émotions fortes et à provoquer des débats enflammés.
Par ailleurs, ce manque de financement a permis l'arrivée de capitaux provenant de diverses origines : partis politiques, entreprises, groupes de pression, et même, malgré le scepticisme de certains, le Deep State. Aux États-Unis, ce dernier est désormais plus apparent que jamais, notamment en raison de sa persistance à l'encontre de Donald Trump, ce qui l'a révélé sous un jour nouveau.
Et c’est ainsi que commence la lente dégradation des médias. Ils ne se limitaient plus à manipuler le narratif officiel, mais aspiraient désormais à façonner une vision globale sur chaque sujet jugé crucial. Et avec l'avènement d'Internet, il n'y avait plus de frontières à la diffusion de cette propagande.
Le pouvoir incontrôlé du Deep State, ou du complexe militaro-industriel, contre lequel Eisenhower avait mis en garde, avait déjà commencé à dominer les grands débats sur des thèmes tels que le féminisme, l'homosexualité, l'avortement, et l'immigration, définissant ce qui est considéré comme « bien » ou « mal ». Ces sujets ont été réintroduits dans le discours public sous de nouvelles perspectives, redéfinissant ainsi les narrations pour ne laisser émerger qu'une version unique : celle qui sert les intérêts de ces puissances.
Aujourd’hui, ce contrôle est devenu une menace grave pour la démocratie et la liberté d’expression, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans tout l’Occident. Les tentacules de cette machine atteignent chaque recoin du globe, avec des intensités variables.
Barack Obama : Le Saint des Saints
En 2008, les médias ont transformé Barack Obama en « Saint Barack », suscitant un enthousiasme général qui, allié à son charisme et son éloquence, l'a propulsé à la Maison-Blanche. Ce président s'est ensuite contenté de contempler son reflet dans le miroir magique du Deep State, répondant avec docilité à toutes ses exigences. Sous son mandat, des sujets que l'on pensait révolus ont ressurgi, car ils étaient nécessaires pour atteindre les objectifs du complexe militaro-industriel. En exploitant la question du racisme, une nouvelle image des États-Unis a été façonnée : non plus ouvertement raciste, mais subtilement et systématiquement raciste. Un racisme tellement enraciné qu'il devenait invisible. Vous êtes raciste, même sans le savoir… le summum de la paranoïa.
Sur cette vague paranoïaque, des groupes comme Black Lives Matter (BLM), spécialistes de l’exagération et de la corruption, ont émergé. La machine propagandiste a continué de fonctionner, convaincant des millions d’Américains que la situation des Noirs dans le pays était pire qu’elle ne l’était dans les années 1950, avant même le début du mouvement pour les droits civiques. Une absurdité illustrée par cette statistique : chaque année, plus de personnes meurent frappées par la foudre (une douzaine) que de Noirs non armés tués par la police.
L’essentiel était de maintenir l’image d’un Obama sanctifié. Tout ce qu’il faisait était peint dans des tons harmonieux et flatteurs. Tellement saint qu’il a reçu le prix Nobel de la paix, un comble d’hypocrisie, alors qu’il bombardait des civils en Libye et en Syrie, ignorait la crise ukrainienne grandissante et, sur le sol américain, déportait deux fois plus d’immigrants que n’importe quel autre président récent. À lui, nous devons également la politique de séparation des familles, souvent attribuée à Trump, qui aboutit à ce que des enfants finissent dans des « cages ». Mais c’est bien connu, les saints ne commettent pas de péchés, alors personne n’en parle.
Lorsque ses huit années se sont achevées, Obama a laissé derrière lui un pays plus divisé que jamais, rongé par une culpabilité blanche et une peur omniprésente de la « cancel culture ». Mais il fallait quelqu’un pour prendre la relève, quelqu’un pour maintenir le narratif. Hillary Clinton semblait être le choix parfait.
Mais elle avait un problème majeur : elle était profondément impopulaire. Étrange, non ? Qui ne voudrait pas d’une présidente qui vous regarde de travers, un peu comme cette caissière impatiente au supermarché ? « La populace ne comprend vraiment rien », devaient-ils murmurer chez les démocrates.
Le Deep State a donc uni ses forces avec l’establishment de Washington, des deux camps de l’échiquier politique, pour élaborer une solution. Ils ont conclu que la seule façon d’assurer la victoire d’Hillary était de lui opposer un adversaire si caricatural qu’il serait incapable de l’emporter. C’est alors que Donald Trump entre en scène.
Trump : De Star des Médias à Ennemi Public n°1
Trump, ex-démocrate déçu par le parti bleu, était une célébrité adorée des médias et de Hollywood. Provocateur, charismatique et doté d’un humour acéré, il a captivé l’attention dès les primaires républicaines de 2015, où il était traité avec respect, voire admiration. Mais une fois devenu le candidat officiel du parti républicain, tout a changé. Trump est soudainement devenu un danger pour la démocratie : raciste, homophobe, misogyne. En un an, il était passé de personnalité excentrique à ennemi public numéro un. Une transformation qui, avec le recul, soulève des questions sur la cohérence et les motivations des médias.
Alors que la dégradation des médias poursuivait son inexorable progression au-delà de la sphère présidentielle, les articles journalistiques ont commencé à uniformiser les idées, certains n’hésitant pas à recycler des contenus d’autres publications. Les voix discordantes, quant à elles, furent reléguées à des médias de moindre portée. Des narratifs se sont diffusés à travers l’Occident, cherchant à normaliser ou polariser divers sujets : il fallait désormais s’alarmer de l’absence de diversité, qu’elle soit raciale, de genre ou d’orientation sexuelle, dans les médias, les séries et le cinéma. Il fallait aussi surveiller ses plaisanteries, sous peine de heurter certaines sensibilités. Même l’humour n’échappait plus à ces nouvelles règles… une liste qui ne cessait de s’allonger. Aujourd’hui, il serait presque héroïque de tenter de distinguer les opinions que nous avons forgées par nous-mêmes de celles qui nous ont été imposées, ancrées dans le cerveau par la répétition incessante des mêmes informations.
Mais revenons à l’élection de 2016. Contre toute attente, Trump, le machiste, raciste, misogyne, ce prétendu danger pour le monde, l’emporte. Son style disruptif et sa fanfaronnade séduisent davantage que les manières rigides et l’ego de Hillary Clinton. Visiblement, personne ne voulait d’une présidente incapable de contrôler l’entrejambe de son propre mari. Pauvres cocus de ce monde, qui les défendra ?
Tant qu'il faisait le show et qu'il restait un faire-valoir entre les mains du système, il n'y avait pas de problème. Mais je pense que ce même système a sous-estimé son ambition : il a échappé à ses maîtres, et c'est à ce moment qu'il est devenu indésirable.
C’est aussi précisément à partir de cet instant que les médias ont amorcé une descente lente, mais inéluctable, vers la destruction de leur propre crédibilité.
Règle 2 : Attribuer à l’adversaire ses propres défauts
Avec Trump au pouvoir, les marionnettistes réalisent qu’ils ont un sérieux problème : Trump n’est ni issu de leur écurie de politiciens, ni même un politicien de carrière. Mais tout espoir n’est pas perdu. Ils imposent dans son cabinet des républicains de l’establishment capables d’exercer un contrôle sur lui. Oui, Mike Pence, on parle de toi, ainsi que d’autres qui, aujourd’hui, le qualifient d’autoritaire, voire de nazi.
Ne pouvant empêcher l’arrivée au pouvoir de cet outsider incontrôlable, leur stratégie consiste à paralyser son action gouvernementale. Pour cela, ils tissent une toile collante de mensonges, forçant Trump à se défendre en permanence pendant son premier mandat. Cette posture défensive l’empêche de mener à bien sa politique de détente avec la Russie, une initiative qui aurait pu être bénéfique pour le monde – et empêcher la guerre en Ukraine – mais que le Deep State considérait comme une menace existentielle.
L’arme principale du Deep State pour neutraliser Trump ? Une campagne acharnée, menée avec l’enthousiasme sans faille des médias, autour d’une prétendue collusion avec la Russie. Le « complot Trumputin » devient le récit officiel, bien que cette histoire de collusion entre le gouvernement russe et Trump soit aussi crédible que les fameuses armes de destruction massive en Irak. En clair : une supercherie, une invention grotesque, une absurdité. Des années plus tard, deux enquêtes menées par des procureurs spéciaux (Special Counsels) confirmeront que tout cela n’était qu’un gigantesque canular.
Pourtant, tout au long de 2016, même en pleine campagne, Hillary Clinton, soutenue par toute la puissance du Parti démocrate, brandit cette allégation comme une vérité absolue. Et, incroyable mais vrai, après sa défaite, des années plus tard encore, elle continue à raconter la même histoire.
Elle qualifie l’élection qu’elle a perdue en 2016 de « vol »… Tiens, cela ne vous semble-t-il pas familier ? Ah, oui, c’est exactement ce qu’a déclaré Trump à propos de l’élection qu’il a perdue en 2020. Mais, dans ce cas, les médias l’ont accusé de vouloir ébranler le processus électoral en brandissant l’idée d’un vol. Bien sûr, lorsque ce sont les démocrates qui le font, cela devient correct, juste et noble, puisqu’ils ne chercheraient jamais à saper le processus démocratique, n’est-ce pas ? C’est d’ailleurs précisément pour cela qu’ils s’appellent démocrates… n’est-ce pas ?
C’est là l’une des techniques classiques de la propagande : attribuer à l’ennemi ses propres défauts. Tu es le méchant parce que tu agis par malveillance ; nous faisons exactement la même chose, mais au nom du bien commun. Le comble de l’hypocrisie.
Cette idée de vol électoral nous mène à ce qui est sans doute l’une des plus grandes mises en scène à l’échelle mondiale de ces dernières années – après, peut-être, la pandémie de Covid : le narratif entourant les événements du 6 janvier 2021 et l’assaut du Capitole.
Soyons clairs : il ne s’agit pas ici de défendre les actions de Donald Trump ni de minimiser ses erreurs. Bien au contraire. Trump a manqué de prudence en sous-estimant le danger de jouer avec les émotions de ses partisans les plus fervents, déjà marqués par une année 2020 dominée par les doutes et les théories du complot. Il a également failli dans sa réponse après les événements, se limitant à des appels vagues au pacifisme, sans condamner explicitement les faits. Cette retenue, sans doute motivée par la peur de perdre le soutien de sa base, a contribué à affaiblir sa position.
Cependant, cela ne signifie pas que Trump était à l’origine d’un coup d’État ou d’une insurrection, comme l’ont affirmé les médias. Prenons l’exemple d’Hillary Clinton, qui a alimenté pendant des années la théorie de la collusion russe et du vol des votes. Personne ne lui a contesté le droit de créer ses propres théories, qu’elles soient réalistes ou non. Pourquoi en serait-il autrement pour Trump ? En revanche, le point commun entre ces deux protagonistes est qu’ils sont tous deux de très mauvais perdants.
Si l’on revient brièvement sur les faits, voici ce que Trump a réellement déclaré : « Nous marcherons jusqu’au Capitole et acclamerons nos braves sénateurs et représentants », ajoutant même : « Je serai là avec vous. Alors marchons sur l’avenue Pennsylvanie jusqu’au Capitole. Nous allons essayer de donner à nos républicains, les faibles, parce que les forts n’ont pas besoin de notre aide, le genre d’amour-propre et d’audace dont ils ont besoin pour reprendre notre pays. »
Il aurait utilisé le mot « lutter » quatorze fois, contre bien moins pour « pacifique » et ses dérivés. Je dis « aurait », car il est aujourd’hui impossible de trouver sur YouTube l’intégralité de son discours donné quelques heures avant les événements au Capitole. Seuls subsistent des extraits, montés et sortis de leur contexte par les médias, où ils sont qualifiés de « discours incitatif ». Intéressant, pour ne pas dire plus. Tout ce que nous avons, ce sont des témoignages en ligne de personnes ayant vu le discours en direct, affirmant qu’il n’a jamais incité à la violence. Il aurait parlé de lutte, mais dans le cadre de la protestation, appelant au civisme et au respect de la loi. Mais nous ne le saurons jamais, car la version complète du discours est introuvable.
Pour ajouter encore à l’ambiguïté de cet événement, il y a les tweets de Trump, où il appelait clairement au calme :
Pour ajouter des zones d’ombre à un événement déjà controversé, Nancy Pelosi a reconnu, le 11 juillet de cette année, l'échec des services de sécurité à protéger les membres du Congrès. « Nous avons une responsabilité, Terry », déclare Pelosi à sa chef de cabinet, Terri McCullough, alors qu’ils sont transportés dans un véhicule du Capitole, comme le révèlent de nouveaux enregistrements issus d’un documentaire de HBO sur le 6 janvier. « Nous n’avions aucune responsabilité pour ce qui se passait là-bas, et nous aurions dû en avoir. C’est ridicule. »
Dans d’autres images dévoilées à la même occasion, on aperçoit Chuck Schumer, alors leader de la minorité démocrate au Sénat, téléphonant avec insistance à Ryan McCarthy, secrétaire de l’Armée, selon des informations rapportées par MSNBC. Schumer, visiblement en colère, exige que McCarthy obtienne de Donald Trump, président en exercice, qu’il appelle les manifestants à se retirer du Capitole.
Par ailleurs, Trump affirme dans plusieurs interviews avoir demandé au Congrès le déploiement de la Garde nationale. Selon les informations disponibles, c'est Nancy Pelosi qui aurait refusé cette demande. Dans les séquences dévoilées des événements du 6 janvier, Schumer exprime sa frustration face au refus initial du Département de la Défense de déployer la Garde nationale, déclarant : « D.C. a demandé la Garde nationale, et cela a été refusé par le DoD. J'aimerais connaître une bonne raison pour laquelle cela a été refusé. »
Prenons un instant pour réfléchir : si vous aviez l’intention de déclencher une insurrection, demanderiez-vous la présence de militaires dans la zone ? Insisteriez-vous sur Twitter pour appeler à rester pacifiques, et laisseriez-vous une insurrection être menée par un groupe de marginaux désarmés, coiffés de cornes de bison et vêtus de capes ? Cela ne ressemble pas vraiment à un plan bien ficelé.
À mon humble avis, le 6 janvier illustre surtout l’incapacité totale des grandes bureaucraties, gangrénées par des intérêts divergents, à gérer efficacement les crises.
Nous n’allons pas nous attarder ici sur les vidéos de caméras de sécurité montrant des officiers de police ouvrant les portes et accompagnant les manifestants dans les couloirs. Ces éléments ne font qu’ajouter à l’opacité de la situation.
La réalité de cette histoire est qu’il y a eu des exaltés qui ont pénétré dans le Capitole, et certains auraient peut-être tué s’ils en avaient eu l’occasion. Mais la réalité, aussi, est que Trump ne leur a jamais demandé de commettre de tels actes.
Quoi qu'il en soit, après les événements, Trump a été privé de son accès à Twitter. Lui ne pouvait plus tweeter, mais l’Ayatollah, lui, le pouvait toujours : un homme qui, rappelons-le, écrit des livres sur la manière d’épouser et de consommer le mariage avec des petites filles prépubères.
La version officielle ? Trump aurait incité à la violence et tenté de mener un coup d’État. On a ouvert une enquête, désignant Trump comme le principal suspect. Les vidéos contenant des extraits de ses discours, soigneusement sélectionnés, suffisaient à préparer le terrain. Après quatre années d’attaques et de démolition, le chemin était tracé.
Règle 3 : Plus la masse à convaincre est grande, plus l'effort mental à fournir doit être petit
Pendant les quatre années de présidence Trump, toutes les informations diffusées à son sujet s’accordaient sur un point : il était inapte à diriger, stupide, dangereux et incapable de produire des résultats positifs. Ses idées étaient systématiquement jugées inefficaces. Puis vint la crise du Covid – une période où, soyons honnêtes, personne ne savait vraiment ce qu’il faisait. Trump, lui, n’a pas su garder son calme. C’est un fait. Mais qui aurait pu ? Cette année reste un brouillard dans la mémoire collective. Comme l’a dit l’historien anglais Niall Ferguson en 2021 : « Dans cinq ans, personne ne se souviendra de 2019 ni de ce qu’était la vie à cette époque. » Et c’est précisément sur cet oubli que repose la propagande des médias : ce qui est dit aujourd’hui sera oublié demain.
Comme tout président, Trump a pris de bonnes et de mauvaises décisions. Mais dans son cas, tout a été rapporté sous un prisme négatif.
Une fois son mandat terminé, la machine propagandiste ne s’est pas arrêtée. Elle s’est simplement tournée vers une nouvelle figure : Joe Biden. Gouverne-t-il vraiment ? Nous ne le saurons jamais. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’un autre chef-d’œuvre d’ingénierie médiatique. Peu importe les preuves visibles d’un déclin cognitif évident : si les médias affirment que Biden est « solide comme un chêne », alors il l’est.
Ces quatre dernières années ont marqué une prise de conscience pour un nombre croissant de citoyens : ce que les médias racontent ne correspond pas à ce qu’ils observent. Par le passé, la méthode du « ne crois pas ce que tu vois, crois ce que nous disons » fonctionnait bien, comme pour les fameuses armes de destruction massive imaginées par les Cheney. Mais aujourd’hui, avec une caméra, un micro et une connexion Internet, n’importe qui peut devenir une source d’information. Ce n’est pas un hasard si les podcasts ont explosé ces dernières années. Les gens ont soif de vérité, de débats authentiques et de voix indépendantes.
Il est essentiel de s’interroger : combien de vos opinions, ou de celles de vos proches, reposent sur ce que vous avez lu dans les journaux ou entendu aux informations ? Combien résultent de vos propres recherches ? Depuis 2008, un processus que beaucoup appellent « la normalisation » s’est intensifié. Oui, normalisons : que les hommes puissent devenir des femmes simplement parce qu’ils se sentent femmes, et vice versa. Normalisons le politiquement correct et la peur de ne pas l’être. Normalisons la perte de la présomption d’innocence pour les hommes accusés ou l’acceptation de comportements barbares rebaptisés « différences culturelles ». Convenons que tout ce qui est masculin est toxique et que la planète est au bord de l’effondrement, chaque événement climatique étant désormais qualifié de catastrophique. Prenons la pandémie ou la mort de George Floyd : toute personne osant contester le narratif dominant était immédiatement qualifiée de « négationniste » ou censurée sur Twitter – avant le rachat de la plateforme par Elon Musk. Mais si vous avez raison, pourquoi craindre le débat ?
Le monde est désormais binaire : les gentils contre les méchants. Vous êtes soit avec nous, soit contre nous. Aucun juste milieu, aucune nuance : tout est noir ou blanc. Vous devez adhérer pleinement à tous les préceptes de notre camp, sous peine d’être classé parmi les « méchants ».
Pour ajouter encore plus de combustible à ce feu déjà bien clivant, quiconque s’écarte de ce qui est défini comme « bon » est impitoyablement ostracisé, qu’il s’agisse d’actions récentes ou datant de l’ère du Crétacé. L’ostracisme et le rejet sont devenus la norme pour les déserteurs ou ceux qui osent penser différemment. Les médias, avides de conformisme, traquent sans relâche les idées dissidentes. Les « coupables » sont étiquetés : négationnistes, homophobes, transphobes, sexistes, misogynes, racistes. Le but ? Les cataloguer comme problématiques et les déshumaniser. Vouloir sortir de la boîte dans laquelle ils veulent vous enfermer sera désormais traité par le mépris.
Les réseaux sociaux jouent également leur rôle. Entreprises terrorisées par les pressions extérieures, ils cèdent volontiers, devenant des censeurs zélés. Par exemple, Mark Zuckerberg, président de Meta, a révélé cette année que l’administration Biden l’avait « pressé » de censurer des contenus liés au Covid. Nombre de ces contenus se sont plus tard révélés exacts. Cependant, ils contredisaient la rhétorique officielle du moment.
Dans cette folie ambiante, qui pouvait se douter que Trump continuerait à faire parler de lui ? C’est précisément là que réside l’erreur des médias : obsédés par leur volonté de le faire disparaître, ils l’ont maintenu en vie dans la conscience collective. Pendant ce temps, la réalité et les médias empruntaient des chemins divergents, et de plus en plus de personnes ont commencé à penser et à s'informer par elles-mêmes.
Règle 4 : La propagande doit se limiter à quelques idées simples et les répéter inlassablement
Après les élections, les médias se sont engagés avec zèle dans une campagne visant à imposer au monde entier les prétendues « horreurs » de Trump, quel qu’en soit le prix. Le Deep State a atteint l’apogée de son influence et s’est juré d’empêcher à tout prix le retour de Trump, multipliant les attaques judiciaires ad hominem basées sur des accusations artificiellement amplifiées.
Prenons l’exemple de sa célèbre photo d’arrestation, devenue virale. Beaucoup pensent qu’elle est liée aux événements du 6 janvier ou à un crime grave. En réalité, Trump a été arrêté pour des erreurs administratives – de simples problèmes de paperasse. Un délit mineur que Biden et Hillary Clinton ont eux aussi commis, sans jamais être poursuivis pour autant.
Pour accuser Trump, il a fallu remuer ciel et terre, l’accusant essentiellement de mauvaise gestion administrative. Cela a débouché sur une véritable chasse aux sorcières fédérale, dans un procès dont la validité juridique reste douteuse. L’objectif était clair : le marquer au fer rouge du mot « criminel ».
Mais Trump n’a pas fléchi. Ses procès, dont certains sont encore en cours, se sont pour la plupart effondrés d’eux-mêmes, faute de substance. Honnêtement, diaboliser Trump comme s’il avait commis un crime impardonnable ou inédit dans le monde politique est tout simplement absurde.
Prenons quelques exemples historiques :
- Nixon a été pris en flagrant délit de vol, d’espionnage et de détournement de fonds publics.
- Kamala Harris, lorsqu’elle était procureure, a été accusée d’avoir dissimulé des preuves dans une affaire de peine capitale.
- Clinton a menti sous serment lors d’une enquête du Congrès.
- Bush Junior a manipulé tout un pays pour justifier l’invasion de l’Irak sur la base d’armes de destruction massive imaginaires.
Tous les dirigeants politiques ont leurs défauts. Le pouvoir attire un type particulier de personnalité. Rien de nouveau sous le soleil.
Cependant, Trump est présenté comme un criminel de carrière, un Al Capone des temps modernes. Comment peut-on laisser un « criminel » devenir président ? Cette idée a été martelée pendant plus d’un an, dans chaque article, chaque reportage, souvent pour des faits qui, dans d’autres contextes, auraient été considérés comme insignifiants.
Le scandale Stormy Daniels
Mais comme il n’était pas suffisant de discréditer le personnage politique, il fallait maintenant aller plus loin, et discréditer Trump en tant qu’homme. Pour cela, les médias ont plongé dans les bas-fonds jusqu’à déterrer Stormy Daniels, une actrice porno prête à rompre un accord de confidentialité pour révéler lors d’un procès des détails sordides sur sa relation avec Trump, y compris la taille de ses parties génitales.
Cette affaire a été relayée en boucle, chaque nouvelle révélation étant accueillie avec une jubilation à peine dissimulée. L’objectif ? Convaincre le public que Trump était un pervers dégoûtant pour avoir eu des relations sexuelles consenties avec une actrice porno. A cette occasion, Stormy Daniels a découvert qu’elle pouvait également utiliser sa bouche pour autre chose.
Mais cela ne suffisait pas. Après tout, Clinton en son temps avait été pris avec Monica Lewinsky, et cela n’avait pas pour autant détruit sa présidence. Le public se soucie peu de savoir avec qui un président couche, tant que ce n’est pas illégal. Il fallait donc passer à l'étape supérieure : et pourquoi ne pas accuser Trump d’« agression sexuelle » ?
L’affaire E. Jean Carroll
C’est ici que je vous laisse tirer vos propres conclusions. Le procès civil intenté par la chroniqueuse E. Jean Carroll contre Trump est pour le moins douteux. Je ne dirai pas qu’elle ment, mais les faits posent question.
Carroll a affirmé en 2019, alors que Trump était président, qu’il l’avait agressée sexuellement à la fin des années 1990, soit près de 30 ans auparavant. Trump a nié ces accusations, ce qui a conduit Carroll à le poursuivre pour diffamation.
En novembre 2022, Carroll a déposé une deuxième plainte, renouvelant son accusation de diffamation et ajoutant une réclamation pour agression en vertu de la loi des Survivants Adultes (Adult Survivors Act). Cette loi de l’État de New York permet aux victimes d’agressions sexuelles de déposer des plaintes civiles même après l’expiration des délais de prescription. Le procès a eu lieu en avril 2023.
Les preuves comprenaient :
- Le témoignage de deux amis à qui Carroll aurait parlé après l’incident.
- Une photo de Carroll avec Trump en 1987.
Mais que prouve cette photo ? Trump, lors d’une fête, posait aux côtés de son ex-épouse Ivana et de nombreux autres invités. Rien de plus.
Le dossier en comparution civile contre Trump s’appuyait aussi sur plusieurs éléments :
- Le témoignage de deux femmes l’ayant accusé séparément d’agression sexuelle (des cas jamais prouvés).
- Les extraits de la bande Access Hollywood, où il tenait des propos dégradants.
- La déclaration de E. Jean Carroll d’octobre 2022
Comme il s’agissait d’une affaire civile, les preuves présentées étaient moins strictes que dans un procès pénal.
En mai 2023, un jury a jugé Trump responsable d’abus sexuel et de diffamation envers E. Jean Carroll, le condamnant à lui verser 5 millions de dollars en dommages-intérêts. Trump a fait appel et tenté une contre-poursuite, sans succès. En juillet 2023, le juge Kaplan a précisé que le jury avait conclu que Trump avait violé Carroll, selon la définition courante du terme.
Carroll affirme avoir rencontré Trump par hasard à New York après être sortie d’une boutique – une coïncidence surprenante dans une ville de cette taille. Selon elle, Trump lui aurait demandé de l’aider à choisir un cadeau pour une femme. Ce comportement peut sembler curieux, venant d’un homme peu connu pour faire des achats personnels, même pour ses enfants.
Après avoir suggéré un sac ou un chapeau, ils se seraient dirigés vers le rayon lingerie, où ils auraient plaisanté sur l’idée d’essayer quelque chose. Carroll affirme que Trump l’a ensuite entraînée dans une cabine d’essayage, l’a embrassée de force, lui a baissé ses collants et l’a violée avant qu’elle ne puisse s’échapper.
Selon son récit, l’incident aurait duré moins de trois minutes, sans qu’aucun vendeur ne soit présent à ce moment-là.
Dans une interview avec The Hill, Trump a catégoriquement nié ces accusations, déclarant que Carroll « mentait totalement » et ajoutant qu’« elle n’était pas son genre ». Curieusement, Carroll avait initialement qualifié l’agression présumée non pas de viol, mais de lutte. « Je préfère le mot lutte. Je ne me considère pas comme une victime... J’ai lutté », a-t-elle affirmé.
Les deux affaires sont toujours en appel. En guise de conclusion, voici une vidéo de Mme Carroll après l’annonce du verdict :
Il semblerait que les traumatismes se soignent mieux avec une garde-robe renouvelée et des escapades en France.
Étape suivante : Trump est raciste.
Cela dit, accuser Trump d’être un criminel et un violeur ne suffisait pas. Il fallait en rajouter, continuer à brandir l’étendard du racisme. Trump est raciste, tout le monde le sait. Mais est-ce vrai ? Analysons cette affirmation au lieu de nous contenter des titres sensationnels : « Trump a dit quelque chose de raciste ». Examinons précisément les propos qui lui valent cette étiquette.
Le 14 juillet 2019, Trump tweete : « Pourquoi ne retournent-ils pas réparer les endroits totalement dévastés et infestés de crimes d’où ils viennent ? ». Une question que beaucoup de pays développés se posent : pourquoi ne pas aider ces populations sur place plutôt que de les contraindre à venir ici ? À en juger par la montée de la droite européenne, qui prône une immigration plus restrictive, nombreux sont ceux qui partagent cette vision.
En septembre 2016, sur CNN, il déclare : « C’est un pays où l’on parle anglais, pas espagnol. » Un fait indéniable : les États-Unis ont l’anglais comme langue nationale. Exiger l’usage de cette langue n’a rien de raciste, surtout dans un pays où elle est la langue nationale et un marqueur d’intégration.
Le 19 août 2016, lors d’un discours de campagne dans le Michigan, il déclare : « Je demande le vote de chaque Noir de ce pays. Qu’ont-ils à perdre ? Ils vivent dans la pauvreté, leurs écoles sont mauvaises, ils n’ont pas de travail, 58 % de leurs jeunes sont au chômage… que diable ont-ils à perdre ? » Ce constat repose sur des statistiques bien documentées. Les Afro-Américains, aux États-Unis, ne progressent pas au même rythme que d’autres groupes. Demander leur vote en s’appuyant sur cette réalité difficile n’a rien de raciste. D’ailleurs, les résultats des élections de 2024 montrent que beaucoup d’Afro-Américains n’ont pas perçu ce commentaire comme offensant.
En mars 2016, à Anderson Cooper sur CNN, il affirme : « Je pense que l’islam nous hait. Nous ne pouvons pas permettre à ceux qui haïssent les États-Unis de venir ici. » Une déclaration brutale, certes, mais difficile à contester lorsque certains aspects de l’islam politique s’opposent frontalement aux valeurs occidentales.
Quant à son commentaire sur l’immigration illégale : « Ce sont des criminels qui traversent la frontière, ni le Mexique ni le Venezuela n’envoient précisément leurs ingénieurs. » Bien que cela puisse sembler choquant, les statistiques des dernières années montrent qu’un pourcentage non négligeable des immigrants entrés illégalement a contribué à l’augmentation des crimes violents, dans certains États jusqu’à 20 ou 30 %.
Le commentaire le plus viral, cependant, reste celui où Trump aurait soi-disant qualifié les suprémacistes blancs de « bonnes personnes ». Même Barack Obama, le « saint » des médias, l’a repris comme une prière. Pourtant, il s’agit d’une manipulation médiatique flagrante. Trump n’a jamais dit que les suprémacistes blancs étaient de « bonnes personnes ». Ce qu’il a réellement déclaré est : « Il y a de bonnes personnes des deux côtés, démocrates et républicains, mais je ne parle pas des néonazis et des nationalistes blancs, car ils doivent être totalement condamnés. » Malgré cette clarification, ce commentaire a servi de base à ceux qui le qualifient de « nazi ».
En revanche, il existe des enregistrements non censurés de Biden, qui s’est ouvertement lié d’amitié avec des ségrégationnistes, prônant un prix pour George Wallace, honorant un ancien Cyclope Exalté du Ku Klux Klan, et exprimant son inquiétude que ses enfants grandissent dans une « jungle raciale ». Il s’est également émerveillé que Barack Obama soit « éloquent » et « propre », s’est vanté de venir d’un État esclavagiste, et a utilisé à plusieurs reprises le mot « nègre », un terme qui suscite tant de polémique outre-Atlantique. Biden a même accepté avec enthousiasme le soutien du congressiste James Clyburn, un partisan assumé et défenseur convaincu de l’antisémite raciste Louis Farrakhan, qui qualifiait Hitler de « grand homme ». Kamala Harris, pour sa part, a également reçu des soutiens de partisans de Farrakhan, notamment des membres de la Chambre des représentants comme Alcee Hastings et William Lacy Clay.
Pourtant, tout cela semble ne pas compter. Car les médias continueront inlassablement à marteler : Trump est raciste, raciste, et encore raciste. Peu importe les vérifications des faits ou les preuves enregistrées : les fact-checking semblent toujours aller dans une seule direction, celle qui vise à détruire Trump.
Lorsque les médias et leurs soutiens ont compris que Trump allait à nouveau se présenter et que les sondages le donnaient comme potentiel vainqueur face à Biden – puis face à Harris après l’effritement de l’effet de nouveauté – il a fallu trouver de nouvelles armes. Cette campagne a ainsi été marquée par des accusations surréalistes, dont certaines resteront gravées dans les annales. Par exemple, cette histoire d’immigrants qui, dans certains États, auraient mangé des chats. Oui, des chats. Fait intéressant, ce sont les habitants de Springfield, dans l’État de l’Ohio, qui ont lancé cette information. Trump s’est juste contenté de la relayer. À ce jour, il reste difficile de savoir si cela s’est réellement produit, car les médias, autoproclamés gardiens de la vérité, se sont précipités pour décréter que c’était faux, leur seule preuve étant un argument lapidaire : « C’est ridicule. »
Quant au droit à l’avortement et aux droits reproductifs, démêler les mensonges médiatiques relève de l’exploit. On est allé jusqu’à exploiter des tragédies réelles, comme celles de femmes décédées récemment en raison de négligences médicales, pour les présenter comme des victimes de l’interdiction de l’avortement, et ce, malgré les demandes explicites de leurs familles de ne pas politiser ces cas. Mais qu’importe, tout semblait bon dans cette course effrénée pour instiller la peur et la panique chez les femmes.
Il convient de rappeler que l’avortement est déjà protégé dans de nombreux États et demeure autorisé dans certains cas spécifiques ailleurs. Pour une clarification plus détaillée, cette vidéo apporte un éclairage pertinent :
Mais peu importe, à en juger par la réaction de nombreuses jeunes femmes sur TikTok et autres Reels sur Instagram, il semblerait qu’elles soient toutes convaincues qu’elles vont mourir, être forcées de se marier ou d’avoir des enfants. Qui les y obligerait ? Trump, sans doute. Dans des accès d’hystérie, elles se filment en train de se couper les cheveux, de hurler comme des possédées, et jurent qu’elles ne fréquenteront jamais d’hommes et n’auront pas d’enfants. Cela représente, selon moi, l’un des exemples les plus frappants de lavage de cerveau. Une déconnexion totale avec la réalité, qui rend quasiment impossible toute forme de dialogue avec elles. Bien que je doute que leur décision d’abstinence sexuelle tienne sur le long terme, je ne crois pas aux miracles. Et puis, sérieusement, si elles ne veulent pas d’enfants, n’ont-elles jamais entendu parler des préservatifs ?
Beaucoup croient également que Trump initiera des détentions politiques contre ses ennemis et emprisonnera des journalistes. Récemment, sur CNN, des présentateurs ont évoqué que certains avaient déjà obtenu leur passeport pour quitter le pays en cas de victoire de Trump, par crainte de représailles politiques. Sur NBC, un commentateur a même affirmé : « Dans six mois, nous pourrions tous être en prison. » Car, comme vous le savez, selon les médias, Trump est un fasciste. Bien sûr, beaucoup de ceux qui emploient ce terme seraient bien incapables d’en donner une définition précise, mais, apparemment, c’est ainsi que se comportent les fascistes.
Pourtant, qualifier Trump de fasciste relève davantage de l’effet Mandela que d’une réalité concrète. À ce stade, ils n’ont même plus besoin de déformer ses propos hors de leur contexte : ils les inventent purement et simplement.
Revenons aux élections, probablement le sujet le plus brûlant, où l’on a tenté de manipuler les citoyens et le monde entier avec le thème de l’immigration illégale, un adjectif que les médias semblent avoir commodément oublié. On voit émerger des titres sensationnalistes tels que « Trump veut déporter des millions d'immigrants » ou encore « Déporter des immigrants est raciste ».
Clarifions quelques points. Sous l'administration Biden, plus de 8 millions d'immigrants illégaux sont entrés dans le pays. Imaginez cela : ils ont quadruplé le nombre d'entrées illégales. Selon un rapport du Congrès, plus de 1,7 million d'immigrants illégaux qui ont échappé à la patrouille frontalière vivent désormais aux États-Unis sans aucun document d'identité, ni vérification de la part des autorités de l'immigration. Pire encore, et plus inquiétant, un nombre inconnu d’enfants ont littéralement disparu après leur entrée dans le pays.
Et pourtant, vouloir empêcher l'entrée illégale de millions de personnes est supposé raciste. Pendant ce temps, le nombre de crimes commis par des immigrants illégaux – allant du viol au meurtre – a atteint des niveaux records. Pour comprendre la gravité de la situation, je vous recommande de rechercher le cas tragique de Laken Riley, un exemple édifiant parmi tant d'autres.
Mais selon le narratif médiatique, tous les immigrants illégaux seraient de pauvres réfugiés. Les crimes ? Des incidents isolés. Un exemple : des gangs vénézuéliens prenant le contrôle de bâtiments dans l’Ohio. D'autres exemples incluent des accidents de la route causés par des immigrants sans permis de conduire, des vols avec meurtre… Toujours présentés comme des incidents isolés.
Et lorsque Trump souligne que ces actes ne sont pas des exceptions, mais qu'ils révèlent un problème systémique, il est immédiatement qualifié de raciste. Selon les médias, Trump ne se limiterait pas aux immigrants illégaux ; ce serait une stratégie pour obtenir des voix. Ils affirment qu’il s’en prendrait également aux immigrés légaux et à toutes les personnes à la peau foncée.
Les médias ne rapportent plus les faits : ils imaginent ce qui pourrait arriver. En d'autres termes, ils mentent.
À ce stade du festival médiatique, Trump avait déjà été étiqueté comme un criminel, un agresseur sexuel, un pervers, un raciste, un misogyne et un danger pour la démocratie. Que pouvait-il bien manquer à ce festival ? Ah, oui : on l’a également décrit comme un ami de la Russie, un destructeur de l'OTAN et, pour couronner le tout, un admirateur d'Hitler. Selon les rumeurs, il aurait affirmé vouloir « des généraux comme ceux d'Hitler, fidèles », bien qu’aucune preuve ne corrobore cette déclaration.
Nous pourrions passer des heures à démêler chaque mensonge, chaque demi-vérité ou manipulation. Il existe même une étude, pour ceux que cela intéresse, affirmant que Trump aurait menti environ 30 000 fois – un record selon les médias. Mais comment prendre au sérieux une telle évaluation, alors que Trump est littéralement le seul politicien soumis à un tel niveau de surveillance ?
Et pourtant, malgré tout cela, ou malgré l’idée qu’une grande partie du monde se fait de lui, Trump a gagné. Pourquoi ? Pour une raison très simple : beaucoup ont cessé d’écouter les médias traditionnels et ont choisi d’écouter Trump directement. Qui peut nier que le podcast de Joe Rogan lui a donné l’élan décisif ? Trois heures à parler avec lui, à le rendre humain, à lui permettre d’expliquer sa vérité – ou peut-être la vérité tout court. Parce qu’à ce stade, il faut se demander : y a-t-il une seule chose de tout ce qu’on a raconté de lui qui soit réelle ?
Ces élections, rappelons-le, opposaient Trump à « Deep State » Harris, et non pas à Mère Teresa de Calcutta, contrairement à ce que semblent croire certains. Ces mêmes personnes qui ne s’interrogent pas sur un détail frappant : pourquoi n’y avait-il aucune critique à l’encontre de Harris dans aucun média ? Peut-être est-ce pour cela que l’historien britannique Niall Ferguson a écrit que Harris représente une menace plus grande pour la démocratie que Trump, tant aux États-Unis que dans le reste du monde.
D’ailleurs, qui se souvient que Trump a failli être assassiné trois fois ? Je pose la question, car aujourd’hui, les médias ont tiré un voile pudique sur cette affaire. Nous ne connaissons toujours pas les motifs des auteurs, ni le moindre détail sur leurs vies passées. Une histoire que les médias ont présentée comme étant, en quelque sorte, de la faute de la victime. Si on voulait le tuer, c’est parce qu’il était une horrible personne, non ? Pas parce que les médias l’ont dépeint comme un monstre à longueur de journée, tentant de le transformer en une abomination aux yeux du monde entier.
Une histoire aussi croustillante — tentative d'assassinat sur un candidat à la présidentielle américaine — et pourtant ignorée par les médias. Nous ne savons même pas comment ces personnes ont pu s’approcher d’aussi près de Trump. Et probablement, nous ne le saurons jamais. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas une information qui sert les intérêts du Deep State.
C’est précisément là que réside la véritable victoire de Trump : non pas dans sa volonté de dérégulation, sa dénonciation de l’arnaque climatique, ses critiques envers le globalisme ou l’OMS corrompue, ni même dans sa capacité à bousculer les systèmes de pouvoir. Sa victoire, c’est d’avoir forcé le Deep State à sortir de l’ombre pour la première fois dans l’histoire, exposant ses manipulations et transformant les médias traditionnels en simples outils de propagande.
Règle 5 : Mieux vaut un mensonge impossible à réfuter qu'une vérité invraisemblable
C'est l'un des principes fondamentaux de la propagande, mais il présente deux défauts que Goebbels n’a pas vécus assez longtemps pour voir :
- Parfois, un mensonge peut être encore plus invraisemblable que la vérité et se heurter à la réalité.
- Nous n'avons plus besoin des médias officiels pour quoi que ce soit. Aujourd'hui, avec un simple message de moins de 145 caractères, vous êtes l'information, et le monde entier est votre public.
Aujourd'hui, dans une démonstration d'optimisme absurde quant à leur propre crédibilité, les médias essaient de vous faire croire que Harris a perdu parce qu'elle n'était pas suffisamment socialiste. Hilarant ! Les Américains ont rejeté Harris pour son socialisme, son soutien à la censure, son « wokisme » haineux, et sa gestion désastreuse de l'immigration et de l'économie.
Pendant ce temps, les propagandistes, ceux-là mêmes qui vous ont menti pendant des années, affirment que « Trump est le triomphe de la désinformation » alors qu'il s'agit de l'élection la plus biaisée de l'histoire. 98 % des médias soutenaient Harris, 78 % des articles publiés à son sujet étaient positifs, avec tous les médias possibles et 2 milliards de dollars dépensés en publicité. La campagne de Harris et de ses médias était bâtie sur la désinformation et le mensonge.
Trump a posé une question clé : « Êtes-vous mieux aujourd'hui qu'il y a quatre ans ? » La réponse a été claire : non. Plus d’inflation, une classe moyenne étranglée, un monde du travail toxique, une insécurité grandissante. La vérité, sans la propagande, est que Harris promettait un socialisme dont la majorité des Américains ne voulait pas. Elle affirmait que « l’équité, ce n’est pas seulement commencer au même point, mais finir au même endroit ». Elle proposait des contrôles des prix à la manière de Kirchner, des subventions paternalistes et des taxes « pour les riches » qui, comme toujours, se sont étendues à la classe moyenne.
Son incapacité à relier deux idées cohérentes et sa tendance à répéter des phrases dignes de manuels de développement personnel ne l'ont pas aidée. Oui, tout le monde connaît désormais son enfance de la classe moyenne, et tout le monde sait que les Américains ont des rêves et des aspirations. Mais grâce à elle, beaucoup ont surtout découvert les projets de Trump. C’est le problème lorsqu’on parle plus de son adversaire que de soi-même.
Surtout, Harris a été un instrument clé de l’avancée de la censure, des représailles contre ceux qui osent exprimer leur désaccord et de l’antisémitisme aux États-Unis. Nous vivons dans une société humiliée, où la peur de perdre son emploi pour avoir donné son opinion est devenue une réalité quotidienne.
Les thérapies de réaffirmation de genre, imposées par le pouvoir politique, détruisent des milliers de familles. La gauche américaine a atteint un paroxysme de totalitarisme, finançant l’endoctrinement, l’ingénierie sociale et la « cancel culture ». Harris et Waltz exigeaient encore plus de restrictions à la liberté d’expression.
À tout cela, les Américains ont répondu non. Et, grâce à eux, le monde entier a dit non.
Trump est-il un saint ? Probablement pas. C’est un homme d’affaires devenu politicien. Mais on ne cherchait pas un « bon garçon » à ces élections. On élisait le CEO du pays et, en partie, du monde entier. Et, selon moi, la meilleure décision a été prise.
Qu’il soit narcissique ou menteur, comme tous les politiciens, cela importe peu. L’essentiel, c’est qu’il valorise bien plus la liberté d’expression que ceux qui prétendent la défendre. Il est prêt à ébranler les systèmes de pouvoir, à les nettoyer un peu, et peut-être à pacifier le monde. Qui pourrait y perdre ? À part le complexe militaro-industriel ? Qu’ils aillent se faire voir.
Quant aux médias, que leur reste-t-il ? Je n’en ai aucune idée. Partout dans le monde, Trump est encore vu comme un être abominable et une menace – bien que cette menace concerne davantage les pouvoirs en place que le citoyen moyen. Cependant, les résultats des élections montrent que de plus en plus de gens se réveillent.
Sur les réseaux sociaux, la panique continue. Des milliers de personnes croient que leur pays a élu Hitler. Oui, le même Hitler qui a été nommé Personnalité de l’année par Time Magazine en 1938. Cela prouve que la perception générale d’une personne n’a pas grand-chose à voir avec la réalité. Certains pensent que leurs amis gays ou trans vont mourir, bien que Trump n’ait jamais parlé de tuer qui que ce soit. C’est, après tout, le seul président à avoir célébré un mariage gay à la Maison Blanche.
En réalité, Trump et ses millions d’électeurs ne veulent pas empêcher les gens de vivre leur vie. Ils veulent juste protéger leurs enfants. Cela semble si difficile à comprendre ?
Mais tout n’est pas perdu. Certains médias pourraient encore être sauvés si des personnes comme Elon Musk, qui croient en la véritable liberté d’expression, les rachètent et les rouvrent au débat, plutôt qu’à la propagande. Peut-être que quelques années de Trump et de son vice-président J.D. Vance réduiront le pouvoir du Deep State, et que nous retrouverons la liberté de penser et de discuter sans être censurés.
La lutte pour la vérité et contre la propagande continue. Heureusement, pendant ce temps, il nous reste des voix indépendantes, comme Joe Rogan et d’autres, pour entendre quelque chose d'authentique, loin des discours formatés.